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L'actualité de l'École alsacienne
Les billets de août 2012
Rentrée des classes
Mercredi 5 septembre 2012
article publié par Brice Parent, le 26 août 2012.
Lire l'article / L’Établissement

I. Fournitures et manuels scolaires

Vous trouverez tous les renseignements concernant les fournitures scolaires et les manuels en consultant les deux articles ci-dessous :

  •  Fournitures et manuels Grand Collège
  •  Fournitures et manuels Petit Collège

    II. Rentrée des élèves

    A) Le Grand collège

    La rentrée des élèves du Grand collège (collège et lycée) aura lieu le mercredi 5 septembre 2012 aux heures suivantes :

  •  8h : classes de Terminale, les élèves seront libérés à 12 heures
  •  9h : classes de 6ème, les élèves seront libérés à 12 heures et reprendront de 14 heures à 16 heures.
  •  10h : classes de 5ème, les élèves seront libérés à 12 heures 45
  •  11h : classes de 4ème, les élèves seront libérés à 13 heures
  •  13h : classes de 1ère, les élèves seront libérés à 15 heures
  •  14h : classes de 2de, les élèves seront libérés à 16 heures
  •  15h : classes de 3ème, les élèves seront libérés à 17 heures
  •  Les cours débuteront selon l’emploi du temps normal, distribué le jour de la rentrée, dès le jeudi 6 septembre.
  •  La distribution des manuels scolaire aura lieu dès le mercredi 5 septembre 2012 pour certaines classes ; il conviendra de se munir d’un sac susceptible de contenir une dizaine de manuels.
  •  Des photos d’identité seront prises par le photographe David & Vallois, le 5 septembre.
  •  La demi-pension sera assurée dès le 6 septembre.

    B) Le Petit collège

    Mercredi 5 septembre 2012

  •  classes de 12e : 9h30
  •  classes de 11e et 10e : 9h
  •  classes de 9e, 8e, et 7e : 8h30

    Fin des cours pour tous les élèves ce jour à 11h30, pas de demi-pension.

    Jeudi 6 septembre 2012

  •  JE1 de 10h à 12h
  •  JE2 de 14h à 16h

    Les élèves feront leur rentrée en JE1 et JE2 par demi-groupe. Un courrier sera adressé aux familles à la fin du mois d’août pour préciser les horaires.

  •  La demi-pension sera assurée dès le 6 septembre, à l’exception des JE qui pourront déjeuner à la demi-pension à compter du 7 septembre.
  •  Des photos d’identité seront prises par le photographe David & Vallois, le 13 septembre.

    III. Circulaire de rentrée

    Vous trouverez, en pièce jointe, la circulaire de rentrée qui contient le calendrier des vacances et voyages de l’année 2012/2013.

  • Document(s) joint(s)
    2012-2013 Calendrier de rentrée
    24 août 2012
    PDF / 113.3 ko
    Triste nouvelle
    Décès de Jean-Pierre Hammel le 2 août 2012
    article publié par P. de Panafieu, le 3 août 2012.
    Lire l'article / Actualités

    Jean-Pierre Hammel nous a quittés.

    Haute figure de l’Ecole à laquelle il a tant donné, nous lui rendions hommage il y a un an, en donnant son nom au bâtiment 2.

    Ses obsèques auront lieu dans l’intimité familiale, mais une cérémonie aura lieu à Paris à la rentrée.

    L’Ecole exprime à Nicole et à ses enfants sa très profonde sympathie dans ce douloureux moment de séparation.

    Nb. Le contenu ci-dessous fait partie de l'Espace parents / élèves.
    Il est visible parce que vous êtes connecté.

    Discours prononcé par Pierre de Panafieu lors de l’hommage rendu à Jean-Pierre Hammel, le 25 mai 2011, à l’occasion de l’apposition d’une plaque en son honneur et en sa présence.

    Mon cher Jean Pierre,

    Au moment où vous quittez le Conseil d’administration, l’Ecole a voulu vous honorer. Vous, ce que vous êtes, ce que vous avez fait pour l’Ecole. Et quand l’idée à germé dans nos esprits, ma grande crainte était que vous refusiez. J’imaginais vos réserves. On n’honore pas quelqu’un qui a fait son travail etc. Mais vous avez accepté l’idée avec cette demande :"que le programme soit simple, modeste, sans emphase, dans l’esprit de l’Ecole, en somme".

    Tâchons d’être à la hauteur du programme.

    Nous avons choisi de donner votre nom à cette maison, parfaitement équilibrée, faites de briques et de pierres de taille. C’est aujourd’hui le siège du censorat ; les professeurs y ont leurs salles. Voyez-y un hommage aux fonctions qui furent les vôtres pendant si longtemps, et aux relations si fructueuses que vous saviez nouer avec les professeurs, anciens comme débutants.

    Je voudrais poursuivre par un paradoxe.

    Vous avez incarné l’autorité avec une telle constance et une telle force, que pour nous, petits élèves, vous étiez LA figure de l’autorité. Pourtant vous êtes entré dans la vie adulte par un un acte de rébellion fondamental, courageux et risqué.

    Il a fallu attendre la publication de votre livre Les habits des héritiers pour que votre action dans la résistance soit autre chose qu’un halo imprécis qui vous entourait sans que l’on puisse en discerner les contours exacts.
    Nous savions que vous aviez été, selon le terme consacré, un grand résistant. Mais quand nous étions élèves, il n’est pas exagéré de dire que vous étiez plus que discret sur le sujet. J’ai en mémoire une de vos phrases, alors que nous avions publié un journal d’élèves dans lequel aucun article n’était signé, vous nous aviez dit avoir en horreur l’anonymat, parce que c’était à cause d’une lettre anonyme que vous aviez dû jouer à cache cache avec la Gestapo pendant plusieurs années. De vous, cela avait été la seule allusion à votre passé.
    Nous savions aussi, grâce à Jean Mendelson, que vous aviez joué un rôle éminent dans la libération de Saint Brieuc.
    Mais ce que vous nous dites dans ce texte va beaucoup plus loin. Vous contez l’itinéraire d’un jeune homme qui, poussé par l’évidence que la défaite et l’occupation créent une situation inacceptable, s’engage sans hésitation, sans conflit intérieur. Il ne s’agit pas simplement d’indignation, mais d’engagement pour des valeurs qui font corps avec vous et avec les vôtres.
    Vous répondez dans ce livre aux questions qui ont hanté toutes les générations qui sont nées après la guerre : "qu’aurions-nous fait dans de pareilles circonstances ," "aurions-nous décidé d’entrer dans la résistance ?" et vous y répondez par cette constatation : on n’entre pas dans la résistance, on est résistant. Je vous cite : "j’ai le souvenir d’une continuité têtue entre, d’une part le petit Français de l’hiver 1939 40 partie prenante d’une France alliée à l’Angleterre et en guerre contre l’Allemagne et, d’autre part, le commandant Eric libérant Saint-Brieuc, quatre ans et demi plus tard."

    A ce titre, vous démentez formellement l’idée que d’Astier de La Vigerie développe dans le film d’Ophuls, Le chagrin et la Pitié, à savoir que les résistants étaient , à un titre où à un autre, des déclassés ou des déracinés, il dit "des moutons noirs". Vous, vous étiez parfaitement inséré dans vos études, vous prépariez le concours d’entrée dans l’Ecole de physique chimie de la ville de Paris, vous vous êtes marié pendant la guerre...vous auriez pu, comme vous le dîtes si joliment, endosser les habits des héritiers. Mais cet engagement était familial et pendant que vous viviez dans la clandestinité, vos parents, cachaient dans leur clinique psychiatrique des juifs et des aviateurs alliés. Ils ont été honoré du titre de justes parmi les nations.

    Rétrospectivement, on imagine bien comment cette formation dans la clandestinité, qui a aiguisé votre jugement sur les hommes, vous a donné aussi cette autorité que j’évoquais au début. Un regard de vous et nous étions foudroyés. Vos paroles frappaient juste, sans emphase. Ce que vous nous reprochiez était clairement établi, ce que nous avions désormais à faire pour regagner votre estime tout aussi limpide.

    J’ai retrouvé cette autorité quand je suis revenu à l’Ecole en qualité de professeur. Vous veniez d’être nommé directeur. Je n’avais jamais rompu le contact avec l’Ecole. Vous m’aviez engagé immédiatement après le bac comme adjoint d’adjoint d’éducation et lorsque j’ai commencé à exercer comme professeur suppléant, je venais régulièrement vous voir pour vous parler de mes expériences. Rentré à l’Ecole, Je vous écoutais lors des journées pédagogiques. La même voix, la même autorité, mais ce qui changeait à mes oreilles, c’était la hauteur de vue, la distinction de votre pensée, profonde et claire à la fois. Vous écriviez à un de vos confrères " notre commun engagement dans cette glorieuse (?) carrière ne se fonde-t-il pas sur la volonté de maintenir éveillé ce que nos collaborateurs ont de meilleur en eux".

    Il me faut parler maintenant de la "Boîte hacquard Hammel".

    Il y a ce que nous en percevions comme élèves, au delà du jeu de mot potache, et ce que j’ai pu en découvrir plus tard. Vue du haut de notre mètre vingt, votre association était aussi évidente que celle de Roux et Combaluzier ou que celle de Jacob et Delafon. A chaque rentrée Monsieur Hacquard nous faisait un très beau discours auquel nous ne comprenions pas grand chose, mais on y sentait du souffle, de l’énergie, de la confiance et une vraie bonhommie. Puis vous preniez la parole. Là, fini de rire, c’était précis, net, clair, sans appel. Nous sentions votre complémentarité.

    Plus tard, elle s’est précisée à mes yeux. Vous m’avez avoué un jour que la période de l’année la plus difficile pour vous était le retour de grandes vacances. Georges Hacquard revenait gonflé à bloc de nouvelles idées et il vous appartenait de les discuter point à point avec lui. Dans les archives de l’Ecole, une phrase de Georges Hacquard est suivie de trente feuilles rédigées par Jean Pierre Hammel pour préciser les modalités de mise en oeuvre de l’idée du directeur. Prenons un exemple : le baccalauréat expérimental. L’idée était que chaque élèves pouvait panacher les matières fortes de son bac indépendamment des sections en vigueur pour le baccalauréat classique. Une idée formidable. Nous pouvions suivre les cours de mathématiques de C et la philosophie de A ou l’économie de B...Je vous laisse imaginer le casse tête que devait constituer l’élaboration de l’emploi du temps, la répartition des salles etc. Je pourrais ajouter la réflexion sur l’aménagement du temps scolaire, les mathématiques modernes, l’introduction de l’image dans l’enseignement, le partenariat avec l’ENS de Saint-Cloud, l’INRP, les relations avec le ministère lors de la signature du contrat etc.

    Mais il serait très réducteur vous présenter comme celui qui mettait en oeuvre les idées de Georges Hacquard. D’abord parce que lui même était un organisateur hors pair, mais aussi parce que vous avez alimenté cette incroyable Ecole de vos idées et de vos valeurs.

    Vous avez été un éducateur.

    Vous dites préférer le terme d’éducateur à celui d’enseignant.
    Pourtant, vous avez été professeur sans discontinuer tout au long de votre carrière à l’Ecole. Et nul ne peut douter que cette part de votre activité à éminemment compté dans votre réflexion sur l’éducation.

    Mais quand vous évoquez votre métier vous parlez d’éducateur. C’est à dire de conduite. Il y a deux formes de conduite : celle qui consiste à assigner un but préétabli à celui que l’on conduit, ou celle qui vise à apprendre à se conduire.

    Notre dette immense à votre égard, que nous ayons été élèves ici, professeurs, adjoints d’éducation ou conseiller, c’est que vous nous avez appris à nous conduire. Vous avez éveillé en nous ce que nous avions de particulier et vous nous avez enseigné à le partager pour agir en commun. C’est en se sens que vous avez fait vôtre la phrase d’André Gide : "il faut toujours suivre sa pente, pourvu que ce soit en montant".


    Jean-Pierre Hammel avait publié aux éditions de l’AAEEA ses souvenirs de résistance sous le titre Les habits des héritiers. Vous pouvez le commander en suivant ce lien : http://www.aaeea.com/edition/document.2010-05-31.8290098755

    Document(s) joint(s)
    Jean-Pierre Hammel

    Jean-Pierre Hammel avec Georges Hacquard, Alain Grangé-Cabane (Président du Conseil d’administration de l’Ecole) et Pierre de Panafieu le 25 mai 2011.

    3 août 2012
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    source :

    AAEEA

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