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Les feuilles mortes

Article du 5 janvier 2012, publié par PO (modifié le 26 janvier 2012 et consulté 348 fois).

Travaux de l’Atelier d’écriture, 2011/12

Les feuilles mortes

Version fantastique

Il avait marché dans les feuilles mortes, gorgées d’eau de pluie. Elles avaient caché les traces de ses pas.

Il en avait profité, des feuilles mortes ! Il en avait recouvert le cadavre. En y repensant, il se sentit triste. Il avait mangé, il en avait senti le besoin, il l’avait fait, tout simplement. Mais il ne pouvait arrêter de penser à la pauvre mère qui, demain se réveillerait et chercherait son enfant disparu.

Il toucha ses canines, il y restait encore un peu de sang, qu’il avala à toute vitesse.

Il leva la tête, entre les arbres de la foret. Le ciel commençait à prendre les couleurs du levant ; il n’était qu’à quelques minutes de chez lui, mais il accélérait quand même le pas.

Arrivé enfin, il entendit une biche qui se déplaçait furtivement là dans les feuilles mortes…

(Iris)

Version Conte

Un jour, dans un manoir au fond de la foret, vivait, un homme très vieux. Tout le village le considérait comme fou ! En effet, ce vieux monsieur racontait qu’il y avait très longtemps, le petit village fut détruit par des feuilles mortes. Depuis, selon lui, elles hantaient les environs. Bien sûr, personne ne le croyait. Mais un jour à sept heures trente du matin la forêt fut parcourue par un grand et étrange frisson ! Tous les villageois s’inquiétèrent ! Et la nuit, à minuit pile, une armée de feuilles envahit le village brulant toutes les maisons, tuant tout le monde ! Au petit matin seules les feuilles demeuraient. Et lentement alors, une à une, elles s’enflammèrent. Il ne reste plus que le vieillard pour témoigner de cette histoire mais on le prit toujours pour un fou !

(Clara Bicheron)

Laissez-nous en paix !

Dans une belle journée d’été poussa un bel arbre blanc. Quand vient l’automne, toutes ses feuilles dégringolèrent. Un jour, des enfants jouant dans la forêt piétinèrent le sol, autour de lui ; l’un deux trébucha et tomba sur un autre qui s’écroula lui aussi lourdement. Une des feuilles mortes toute meurtrie se redressa et cria d’une voix forte et agacée : « C’est assez ! Vous ne pouvez pas arrêter de crier et de tomber ! Laissez-nous en paix ! On a bien travaillé ! »

(Hannah Kemoun)

La colère des feuilles

Ça c’est passé un matin d’automne, il faisait frais, une petite brise légère soufflait et les feuilles tombaient. J’admirais les arbres aux couleurs chatoyantes qui se confondaient avec le coucher du soleil.

« Aurèlie, à table ! » Ma mère m’appelait. Je descendis et trouvai ma mère devant la télévision ; deux hommes discutaient d’un air grave avec elle ; ils parlaient d’une tempête de feuilles mortes qui arrivait droit sur la ville et qui avait fait déjà plusieurs victimles.IL disaient qu’il fallait à tout prix évacuer la cité et partir le plus loin possible…

Dès le lendemain, nous prîmes un train en direction de Bordeaux, où ma grand-mère avait une petite maison. Nous y restâmes quelques temps…

Deux semaines plus tard, la tempête passée, nous rentrâmes chez nous.
La maison était sens dessus dessous et les feuilles n’étaient plus là…
Le mystère ne fut jamais éclairci et maintenant quand je vois arriver l’automne, j’ai peur.

Maudites feuilles

Haletant, je courais entre les arbres. Il était 4 heures du matin et le jour se levait (allait se lever) dans un moment. Je ne pensais pas aller bien loin. L’homme lancé à mes trousses n’avait pas l’air d’un bon plaisantin. Son ombre se reflétait sur le lac. Mes pieds fatigués trainaient lamentablement dans les feuilles mortes. J’entendais les pas pesants de mon poursuivant. Je ne savais pas où aller et c’est pour ça que je changeais tout le temps de direction. Brusquement, tel un ressort, un projectile noir me dépassa à la vitesse d’une fusée. Une barre nerveuse me remontait dans le ventre. Mes jambes et mes mouvements étaient comme entravés par une paralysie psychologique. Un deuxième projectile vint se loger dans mon épaule gauche . Les tas de feuilles créés par les jardiniers me barraient la route. Je me retournais, je m’aperçus que l’homme me suivait encore ! Est-ce-que je pouvais traverser. Je rentrais en contact avec les feuilles. Celles-ci se durcirent et me bloquèrent. Je me retournai. J’entendis un bruit de détente puis ne sentis plus rien. Juste une dernière pensée m’effleura : « Maudites feuilles ! »

(Clara Bicheron)

Les feuilles mortes

Super comme sujet surtout qu’il n’y a pas grand-chose à dire vu qu’une feuille-morte ne peut pas raconter grand chose…

Bon je vais quand même vous raconter l’histoire d’une feuille banale « Reinette ».

Donc Reinette dormait comme à son habitude, la tige suspendue. Mais Reinette avait de gros problèmes car la floraison approchait et Reinette détestait les bourgeons. Dès que leurs pétales sortaient, Reinette tremblait comme une feuille (pour ceux qui n’ont pas de mémoire : Reinette est une feuille).

Quelque chose donc réveilla Reinette qui poussa un cri (ou le bruit que font les feuilles), c’était une châtaigne qui tenait un briquet. Elle brûla Reinette qui fut désormais feuille-morte.

Ah ! flûte, je ne respecte pas le sujet (qui n’est pas, soit dit en passant une feuille cramée).

Donc, je recommence :

Quelque chose donc réveilla Reinette qui poussa un horrible cri (ou le bruit que font les feuilles), c’était une châtaigne (tout court). Reinette l’attrapa par les épines (hé !oui ! Reinette la Karatéka, vous ne la connaissez pas ?) et elle fit tomber la châtaigne. C’est donc une faute de dire les feuilles mortes, on doit dire les châtaignes mortes.

Hé ! Zut ! Je ne suis toujours pas dans le sujet …

(Josépha Attal)

Le voleur

Il était encore passé à l’action ; en une nuit un très riche milliardaire s’était retrouvé dans la rue. Depuis trois mois Ursène Lapin exaspérait les détectives les plus réputés ; il avait pour habitude de signer son vol en éparpillant des feuilles mortes dans la maison de sa victime.

Pendant toute son enfance Ursène Lapin avait lu avec curiosité tous les livres de Maurice Leblanc un à un, nourrissant ainsi une passion grandissante pour le célèbre voleur gentleman. Il s’était rebaptisé lui-même de son nom, légèrement modifié.

Quand il était petit, tout petit, son passe-temps favori était de soulever des volutes de feuilles mortes, avec ses pieds et maintenant dérobant une à une les plus rares œuvres d’art, il échappait à la sagacité des policiers du monde entier, il échappait à tous les pièges tendus. Aussi insaisissable que le vent qui fait tourbillonner les feuilles mortes…

Luc Nicaud

École alsacienne - établissement privé laïc sous contrat d'association avec l'État

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