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Les Mots en jeu I
Travaux de l’Atelier d’écriture
Ecrire Mode d’emploi
*
Prenez une feuille, prenez-en deux
Respirez et fermez les yeux
Dans votre tête, les mots s’emmêlent
Se mêlent, se démêlent et se querellent
*
Faites le tri, dans vos pensées
Dans vos envies dans vos idées
Fuyez tous la réalité
Comme si votre vie en dépendait
*
Posez les mots comme ils le viennent
Peu importe où ils vous emmènent
Donnez la vie, cherchez l’amour
On veut être heureux pour toujours
*
Ecrire pour soi ou pour les autres
Car mon bonheur peut être le votre
Prenez un rêve, prenez en deux
Une fois écrits, ouvrez les yeux
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Julie H.
Ecrire est un voyage au bout du monde
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Voyager mais où ?
Aller n’importe où ?
Vagabonder, errer sans savoir où aller.
Est-ce vraiment voyager ?
Armée de bagages, je vais de page en page et voyage
A travers mon magnifique ouvrage.
J’emménage, déménage, m’encourage, me décourage
Incroyable voyage
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Thaïs M.
Le Voyage
*
Le voyage c’est un vagabond, il vagabonde sans âge
Le voyage c’est un dégagement, il dégage
Il est aussi sage qu’une image
Il traverse le Moyen-âge
C’est un barrage pour la réalité, il fait naufrage, c’est un coquillage
C’est un courage car il traverse les pâturages
Qui sont mêlés à des feuillages
C’est un personnage !
*
Voyager vers l’inconnu
Où aller ? Quelle destination ?
Le Yémen, l’Yonne, les Yvelines
L’Antarctique, l’Australie, l’Arménie, l’Allemagne ?
Se rendre sur les rives du Gange
Et de toute façon quelle importance ?
*
Si on partait ?
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Paul G.
Les mots sont à croquer comme des pommes…
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« Ce ne sont que de POMMES après tout ! »
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Qu’elles soient rouges vertes ou bleues
Elles sont toutes aussi croquantes
Et peut-être aussi craquantes…
*
Qu’elles soient rouges vertes ou bleues
Elles sont toutes aussi acides
Et aussi bourrées de glucides
Qu’elles soient rouges vertes ou bleues
*
Justine
Les mots seuls sont source de création mais l’imagination parfois doit subir des contraintes et se voit imposer un début particulier...
Conte de Pomme
C’est dans un verger que se déroule cette histoire mi-tragique, mi-comique- cela dépend de votre humeur qui restera à jamais gravé dans votre mémoire.
Il était une fois, une pomme, rouge sang, quelconque, et pourtant parfaitement ronde comme un ballon de football ou de basket. Cette pomme était suspendue sur la frêle branche d’un arbre semblable à des feuilles liées entre elles. Elle se balançait dangereusement. Si dangereusement qu’elle menaçait de s’écrouler à la moindre petite rafale de vent. Mais cette pomme avait l’air malheureuse car elle se savait condamnée à un bien triste destin : celui de finir sur l’étalage d’un marché et pire encore broyée dans l’estomac d’un humain.
Un beau jour, l’automne arriva et avec lui, une multitude de monstres ramasseurs de pommes, tous munis d’armes : sécateurs, paniers, tracteurs et d’autres engin si dangereux et si coupants… La pomme en voyant cela, déprima et tenta de se suicider. Elle se balança d’avant en arrière avec l’énergie du désespoir mais en vain… Sa tige était toujours fermement accrochée à la branche bourgeonnante de l’arbre. Si apeurée désormais, une énorme main la saisit. Voilà tout était joué, c’était bel et bien fini ! Elle allait bientôt mourir. Elle fut brutalement jetée dans un panier en osier, trop brutalement d’ailleurs, elle ne le méritait pas. Le panier une fois plein, fut transporté dans un camion. Il y faisait noir et la pomme manquait déjà d’air et de soleil. Elle commençait à se flétrir et regrettait amèrement les doux rayons de l’astre couchant. Environ trois arbres plus tard – ce qui représentait une décennie chez les pommes – le jour réapparut. Maintenant, elle se trouvait dans une barquette en plastique. Elle n’y croyait plus ! Effectivement, elle sentit à nouveau une main la prendre et la poser sur une balance, puis tout s’enchaîna très vite. Elle fut reprise dans un mouchoir blanc en tissu. Elle respira, pour la dernière fois – les pommes aussi respirent, vous savez ! – et fut coupée en deux. « Aïe, aïe… hurlait-elle » mais personne ne l’entendit et ainsi son sort fut joué. Avalée, engloutie, finie son existence de pomme !
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Thaïs M.
C’est dans un pays que l’on a déjà oublié depuis bien longtemps que se déroula cette histoire mi-tragique mi-comique (cela dépend de votre humeur du moment) qui restera, j’en suis sûr, à jamais dans votre mémoire.
Moi, Karlus Magra, je suis le dernier survivant du pays étrange que fut Magnaterra. Je vais commencer par vous raconter mon ascension.
J’étais un enfant heureux dans la ville dirigée par mon père ; cette ville que j’aimais plus que tout au monde et qui s’appelait Macroméga. Lorsque je fus en âge de tenir une baïonnette, je dus faire mes classes. Mes nombreux talents me permirent de devenir chef de guerre adjoint et l’éducation soignée que m’avait donnée mon père m’aida à devenir cartographe en chef, scientifique en chef, physicien en chef, mathématicien en chef et inventeur d’objets qui pouvaient être susceptibles de faire gagner des batailles « en chef ». Voici quelques-uns de ces projets : cape d’invisibilité, fusils à recharge automatique et l’invention dont je suis le plus fier, Le tank aéro-marin qui peut tout à la fois planer dans l’air et vagabonder dans l’eau. A 25 ans, le peuple m’acclamait et m’adorait.
Or ce bonheur ne pouvait guère durer ! Mon ennemi juré Macroingenium me provoqua et me dit un jour : « Vous ne vous exprimez jamais sur ce que vous avez inventé ! c’est à se demander si c’est réellement vous qui découvrez ces nouvelles choses ! » Abasourdi, je rétorquai immédiatement : « Donnez moi un appui et avec ce levier je soulèverai le monde ! » Mes détracteurs ne perdirent pas une seconde et m’adressèrent cette sentence : « Eh, bien monsieur Magna, faites donc ! Soulevez une planète si vous le pouvez !! » J’étais- je l’avoue- dans une situation bien embarrassante je pouvais bien théoriquement en soulever une mais nous n’en connaissions alors qu’une et c’était la planète terre qui nous sert de garde-manger mais si je la sortais s de son orbite, elle ne reviendrait jamais..Ne voulant pas tuer tout mon peuple et ne voulant pas être la risée des savants, je dus m’exiler vers une planète que j’ai découverte en explorant l’espace. Cette planète s’appelle Jupiter ! J’espère qu’elle sera assez grande pour ma famille et ma descendance !
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Paul G.
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