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Pensées animalières

par Bianca Scali, 6e3

Article du 14 juin 2010, publié par PO (modifié le 11 juin 2010 et consulté 192 fois).

Les animaux et leur destin

Avez-vous vu, les poissons, quand on les pêche, on voit toujours de la peur dans leurs yeux ? La mort les fige ainsi dans cette expression qui ne leur plaît pas. C’est comme les animaux qu’on empaille : On leur donne souvent un mouvement pour les faire plus vivants. On change l’attitude pour qu’elle ne soit pas trop choquante pour ceux qui les regardent. Mais quand on y fait attention, la peur reste là, palpable et elle le restera toujours !

« Biboune, elle est tigrée, aux couleurs grise, noire et blanche. Dès que je vois un « B », je pense à elle. Dans ma famille, mon père et mon frère l’appellent « le chat » et moi, je trouve que c’est de l’irrespect ! Vers six heures du matin,
je me réveille, je me dirige vers le canapé et je m’assois. J’attends. Elle arrive d’un pas feutré, dans sa robe sombre, miaule doucement comme pour me saluer et saute sur mes genoux où elle se prélasse insolemment. Biboune s’endort, avec moi, sous mes caresses.

Ils étaient inséparables. Dans leur petite cage installée dans la cuisine. Inséparables mais complètement différents : Noiraud, le sportif glouton et Caramel, le timide qui ne mangeait pas devant les autres. Les cochons d’Inde les plus sages au monde…que je n’ai jamais vus !
C’était ce qu’avait dit le vétérinaire avant qu’on ne les donne.

(2010)

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