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Voici Noël qui arrive

par l’Atelier d’écriture

Article du 14 décembre 2011, publié par PO (modifié le 15 décembre 2011 et consulté 348 fois).

Cher journal,

Je m’appelle Nathan, j’ai 7 ans ½, et comme nous sommes en décembre, je vais te raconter mon dernier Noël.

J’ai battu tous les records : dix guirlandes en essayant d’étrangler ma sœur.

J’ai cassé : cinquante boules de Noël (vingt-cinq en essayant de les sortir du placard, vingt-cinq en faisant du tennis ; j’étais à court de chaussettes) et trois cadeaux en essayant d’accrocher l’étoile au sapin (c’est pas ma faute, y avait pas marqué « fragile » dessus !)

J’ai cramé le sapin en essayant d’allumer des pétards.

J’ai brûlé la dinde (j’adore jouer avec le minuteur !).

Et… le meilleur pour la fin :

J’ai cassé le sapin en porcelaine de Mamie (mais de toute manière ça sert à rien ces trucs, c’est pour ça qu’elle disait que c’était de collection).

C’était mon Noël ! Le Noël de tous les records (j’ai bien mérité tous mes cadeaux !).

Anaëlle et Noémie

+++++

Salut truc Noël,

Tu te demandes bien pourquoi je t’appelle comme ça ! Déjà je te préviens, je veux pas de cadeaux, je te lance un avertissement ; ça fait trop longtemps que t’existes !

Tu m’énerves, t’es trop populaire ; si je cherche bien, on te laisse un beau sapin, depuis deux cents ans ! En plus la carotte pour tes ânes, çà sert à rien ! D’abord, j’aime pas les animaux ; on a qu’à les laisser … moi, ça m’est égal ! je suis pas comme ces idiots qui t’attendent avec impatience ! en plus, je suis même pas sûr que t’existes ! T’as un look très démodé ! un conseil habille-toi en gothique, et si t’as pas d’argent pour te l’offrir, t’as qu’à me le demander, je serai ravi de te rendre ce service !

Bon, je crois qu’on a compris. Pour moi, fais-toi silencieux, alors une dernière chose : change de planète !

PS Mais cette année, j’ai été plutôt sage alors si tu pouvais…

Tanguy Reltgen

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La légende du père Noël

Le jour de l’an

Naquit un enfant blanc

Possédant des yeux bleus

Qui évoquaient les cieux

Cet enfant parfait

Rêvait de milliers de jouets

Son père heureux

Le montra aux cieux

Espérant qu’un jour

Cet enfant à son tour

Donnerait du bonheur

Dans ce monde sans cœur

Cet enfant grandit

Sans le moindre souci

Aimant s’amuser

En toute liberté

Pendant que son père

Seul dans son chalet

Emballait des cadeaux

Pour les riches et les pauvres

Cependant en secret

Le garçon discret

Le regardait en cachette

Rêvait que bientôt cet immense manteau

Tel un bandeau ourlé d’hermine

Lui donnera bonne mine

Mais un jour pluvieux il trouva malheureux

Son père effondré

Parmi tous ses jouets

Il ne pouvait avoir tout fini

Dans le temps imparti

C’est alors que Noël

Lui donna un peu d’aide

Son père ne pouvait pas

Rendre heureux seul, tous les gens malheureux

Et le petit Noël

Décida alors de lui venir en aide

Souriant de toutes ses dents

En exécutant ce travail harassant

Et avant que son père ne puisse le complimenter

Tout était emballé

Il put donc faire sa tournée

Et distribuer ses jouets

Et une fois ce noël terminé

Le père Noël se sentit rassuré

A l’idée

Que son enfant puisse lui succéder

En distribuant du bonheur

Dans ce monde sans cœur…

Josépha Attal

+++++

La neige de Noël

Je suis mort, je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, quand, à quelle heure… mais je suis mort…

Je me rappelle d’avant mais pas pendant. Maintenant, je tombe sur Paris.

Ça se passait vers seize heures, deux jours avant Noël. Mais ça n’a plus d’importance, peut-être que mon nouveau rasoir tant attendu a été donné à une œuvre caritative ; j’avais aussi demandé une paire de chaussettes, le nouveau Hugo Boss de la pub du boulevard Haussmann. De toute manière, à quoi bon maintenant ? je tombe sur Paris ; c’était il y a quelques semaines, j’allais chez Truffaut acheter une guirlande électrique pour le sapin et là, là, oui là, je ne sais plus, je me rappelle, oui ! Une voiture une Peugeot, je crois ou une Renault, tout est confus, une chute, la Seine, l’eau glacée, toute souffrance est finie, je suis mort.

Là, oui, là, je me rappelle, je suis mort, je me suis évaporé, je suis sur Paris, je me suis transformé, je tombe sur les toits, je suis un flocon et je tombe sur Paris.

Clara Bicheron

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