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Cinquième Semaine du Cinéma (mars 2007)
Chaque soir, un DVD du film présenté sera offert par tirage au sort à l’un des spectateurs.
Lundi 26 Mars |
Soirée d’ouverture, soirée cinéma français |
19h 00
Van Gogh, 1991, 152’
Drame de Maurice Pialat avec Jacques Dutronc, Alexandra London,
Quand Vincent Van Gogh arrive à Auvers-sur-Oise pour y être soigné par le docteur Gachet, il lui reste deux mois à vivre. Pialat invente pour lui une histoire d’amour avec la fille de Gachet, et l’enveloppe dans un quotidien de lumières et d’ombre, où l’ombre a le dernier mot. Ce n’est pas l’histoire de Van Gogh, mais une puissante évocation de ses derniers jours.
Un chef-d’œuvre de Pialat, dominé par l’interprétation de Jacques Dutronc/Van Gogh, qui donne à voir un artiste maudit descendu de sa légende… (César du meilleur acteur, 1992).
Table ronde en présence du monteur du film, Yann Dedet, du chef opérateur, Emmanuel Machuel et de Francis Vanoye, universitaire, spécialiste du cinéma de Maurice Pialat.
Mardi 27 Mars |
Soirée Cinéma classique, cinéma hollywoodien |
17h 00
Les Ensorcelés, The Bad and the Beautiful, 1952, 118’
Drame de Vincente Minnelli avec Kirk Douglas, Lana Turner, Walter Pidgeon, Dick Powell...
Le metteur en scène Fred Amiel, la star Georgia Lorrison et le scénariste James Lee Bartlow, sont réunis par un vieil ami, Pebbel, pour écouter la proposition du producteur Jonathan Shields. Ruiné, ce dernier leur demande de l’aider à reconquérir sa place à Hollywood. Ils se souviennent de leurs débuts difficiles, des moments de joie mais aussi de la manière dont Jonathan s’est mal conduit avec chacun d’eux. Quand Pebbel leur propose de travailler à nouveau pour Shields, ils refusent ; puis, ensorcelés, ils écoutent au téléphone la voix de Jonathan Shields.
A travers trois longs flash-back, Vincente Minelli retrace le parcours des trois personnages. Il nous projette ainsi au cœur du Hollywood des années 50 où les valeurs de la célébrité et de l’argent l’emportent sur toute valeur éthique. Les ensorcelés constitue une satire très révélatrice du milieu du cinéma de cette époque à Hollywood : si chacun a des raisons de détester l’autre, ils se retrouveront finalement car ils sont forgés dans le même moule.
Une mise en scène précise, efficace et parfois audacieuse.
19h 00
Le Dernier Nabab, 1976, 123’’
de Elia Kazan, avec Robert De Niro, Robert Mitchum, Jack Nicholson, Tony Curtis...
Monroe Stahr est directeur de production d’un important studio d’Hollywood. Depuis la mort de sa femme, il s’est lancé à corps perdu dans le travail, lorsqu’un jour, sur un plateau, il rencontre Kathleen, le sosie de son épouse défunte. Il lui arrache un rendez-vous et passe la nuit avec elle mais au matin, elle a disparu.
D’après le roman de Francis Scott Fitzgerald lequel s’est inspiré d’Irving Thalberg, célèbre directeur de production à la MGM dans les années 30, pour créer le personnage de Monroe Stahr.
Dernier film de Kazan dans lequel le grand réalisateur traite la décadence d’Hollywood avec mélancolie, raffinement et lyrisme.
En présence de Patrick Godeau, producteur.
Mercredi 28 Mars |
Séance Jeune public |
13h 30
Le Cirque, 1927, 68’
Comédie burlesque de Charlie Chaplin avec C. Chaplin, A. Garcia, M. Kennedy...
Engagé par hasard dans un cirque, Charlot devient vite l’attraction principale grâce à sa maladresse, qui fait rire le public. En vivant au milieu de la troupe, il tombe amoureux de la fille du patron. Pour elle, il rivalise avec le funambule lors d’un numéro risqué.
Si l’on devait garder à l’esprit une image du Cirque, celle du vagabond sur sa corde raide serait sans doute la plus marquante. Sur la forme, cette scène est inoubliable car Chaplin y exécute un numéro parfaitement chorégraphié. Dans le fond, la position du comédien est une superbe allégorie de l’équilibre que le cinéaste instaure entre le burlesque et le drame de son oeuvre.
La projection sera suivie d’un goûter.
Mercredi 28 Mars |
Soirée Cinéma documentaire |
19h 00
Arthur Rimbaud, une biographie, 1927, 68’
De Richard Dindo avec C. Cohendy, M. Marie, B. Bloch, poèmes lus par J. Bonnafé
La vie et la mort d’Arthur Rimbaud, à travers des entretiens avec ceux qui l’ont le mieux connu et qui sont à l’origine de son mythe : sa sœur Isabelle, sa mère, Vitalie, son ami d’enfance Ernest Delahaye, son professeur de rhétorique, Georges Izambard, le poète Paul Verlaine, son employeur d’Aden et de Haraar, Alfred Bardey, et le futur ministre d’État du roi Ménélik, l’ingénieur suisse Alfred Ilg.
Le film est structuré dramatiquement comme une enquête menée quelques années après la mort de Rimbaud, en revenant sur les lieux de sa vie (Charleville, Roche, Paris, Aden et Harar), et en faisant parler des acteurs qui représentent les personnages originaux. Il y a d’une part la biographie de Rimbaud racontée par ses proches et d’autre part son autobiographie racontée à travers ses poèmes et lettres par Jacques Bonnafé, illustrés par des images vidéo noir et blanc qui représentent en quelque sorte son propre regard. Rimbaud, à travers le film, ressuscite d’entre les morts, redevient l’homme qu’il a été, avec son génie et son "mauvais caractère", celui qui a échoué aussi, qui a renié non seulement sa propre poésie, mais ses origines mêmes, jusqu’à sa langue maternelle. Le film fait le travail de deuil de cette déchéance-là, en allant jusqu’au bout de la logique de rébellion et d’exil du poète. Le récit détaillé et émouvant de sa mort par sa sœur jette une lumière sur une existence en fin de compte tragique et bouleversante.
En présence de Richard Dindo, réalisateur du film.
Jeudi 29 Mars |
Soirée Cinéma contemporain |
19h 00
L’Homme de sa vie, 2006, 110’
Drame de Zabou Breitman, avec Bernard Campan, Léa Drucker, Charles Berling
Comme chaque été, Frédéric et sa femme Frédérique (aussi) vont passer les vacances dans leur grande maison perdue au milieu de la Drôme, avec une bonne partie de leur famille.
Un soir, ils invitent à dîner Hugo, leur nouveau voisin, qui affiche avec amusement son homosexualité.
Hugo et Frédéric, restés seuls à discuter de l’amour jusqu’à l’aube, vont nouer une relation qui va jeter le trouble dans leur coeur et dans leur entourage...
Après le succès de Se souvenir des belles choses, Zabou Breitman nous offre, avec L’Homme de sa vie, un deuxième long-métrage qui prend le temps d’observer les personnages et les situations. Un film extrêmement touchant et abouti.
En présence de Zabou Breitman
Vendredi 30 Mars |
Hommage à Jacques Tati |
Un parcours à travers l’Ecole permet de découvrir des expositions, des projections et des animations organisées par les élèves et les enseignants d’arts plastiques, de théâtre et de cinéma, de musique et d’histoire.
L’œuvre intégrale de Jacques Tati est revisitée de manière ludique à travers de nombreuses stations alternant extraits de films, saynètes et .airs musicaux.
16h 30 Ouverture du parcours
19h 00 Concert de l’atelier de musique de chambre à partir des bandes originales des films de Tati.
19h 20 Projection
Tati et les enfants
réactions des élèves du petit collège devant les films de Tati
19h 30 Intervention de Macha Makeïeff.
20h 00
Les Vacances de Monsieur Hulot, 1952, 96’
Comédie de et avec Jacques Tati, Nathalie Pascaud, Michèle Rolla...
Monsieur Hulot, personnage lunaire surgi de nulle part, débarque avec sa voiturette pétaradante pendant les congés d’été dans une station de bord de mer.
Avec Les Vacances de monsieur Hulot, le cinéaste bouscule les conventions de la comédie à la française, en orchestrant une suite de sketchs irrésistibles, à la fois tendres et gentiment moqueurs : chaque nouvelle situation - l’épisode du tennis, de l’enterrement, du ping-pong ou du canoë - laisse entrevoir un univers particulier, cocasse et émouvant.
Samedi 31 Mars |
Avant première surprise |
19h 00
La projection sera suivie d’un buffet.
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