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Camargue, octobre 2008
Vendredi 17 octobre 2008
Ce matin, nous nous sommes tous retrouvés en gare de Lyon devant le café « Le train bleu ». Nous avons dit au revoir aux parents, nous sommes montés dans le TGV et, à 9h20, le train est parti en direction de Nîmes. Nous nous sommes installés dans la rame n°6 : les uns ont lu, les autres ont écrit, dessiné ou… bavardé… A 11h30, nous avons sorti nos pique-niques … L’ambiance était joyeuse dans le wagon ! Le trajet a été court : juste le temps de jouer, déjeuner, ranger nos affaires, faire un peu de ménage et … nous étions déjà dans le Gard ! A notre arrivée, un grand soleil brillait.
Isabelle et Georges, nos moniteurs de Cap Monde, se sont occupés de nos bagages tandis que notre maîtresse nous a menés jusqu’au car qui allait nous conduire au centre d’hébergement.
Arrivés à « la Manadière », nous avons tout d’abord joué et goûté dans le grand jardin. Ensuite, nous avons visité les 3 étages de cette grande et jolie maison bourgeoise du début de siècle pour y trouver nos repères : au rez-de-chaussée : entrée, salle à manger et classe au 1er étage : chambres des filles au 2ème étage : chambre des garçons
Un jeu d’orientation avec un plan du village et des énigmes à résoudre nous a permis de faire connaissance avec les habitants et découvrir de manière amusante le Cailar (du latin « castallare » : le château) : ses fêtes traditionnelles comme « les Aubades d’août » dans les petites arènes, l’église, la place de la république, la croix occitane et la croix camarguaise (et leurs symboles), le lavoir… etc
Samedi 18 octobre 2008
JOURNEE ARLES
La visite au Musée Camarguais : Cette ancienne bergerie, réaménagée en un superbe musée par un célèbre muséologue, fait voyager à travers les paysages du Delta du Rhône, du 19ème siècle à nos jours : de vitrines, ornées de vieux objets usuels, en scènes champêtres, avec personnages en tenue traditionnelle utilisant d’anciens outils agricoles, nous avons parcouru 200 ans d’évolution régionale :
La viticulture, l’oléiculture, la riziculture, l’exploitation du sel et de la sagne (les roseaux), la pêche (surtout l’anguille), la chasse (faisans, perdrix, canards, sangliers), la culture de la telline (petit coquillage ratissé sur les plages), l’élevage des taureaux par les gardians… etc A la fin de cette précieuse promenade historique, un film résume et fait revivre les différentes activités humaines d’autrefois.
En sortant du musée, nous avons pique-niqué puis joué dans un pré voisin. Il faisait très beau.
Van Gogh est un peintre dont les œuvres « en courbes », vives et chaleureuses retiennent particulièrement l’attention des élèves. Ce fameux artiste a séjourné dans cette ville d’Arles si lumineuse et colorée ; à cette époque, où la peinture était « photographique » et sobre en couleurs, Van Gogh a innové en faisant resplendir le jaune, le vert et le bleu, ses couleurs fétiches.
L’inoubliable « maison jaune », que Van Gogh a habité, n’existe plus mais les reproductions, des tableaux qu’il a réalisés dans le Midi de la France, immortalisent son passage dans les rues arlésiennes ; nous avons suivi avec plaisir les traces de ce « génie des couleurs » tout au long d’un circuit artistique au cœur de la ville : « La maison jaune », « la salle de danse », « La nuit étoilée au bord du Rhône », « La chambre de Vincent »… etc
Au passage devant les arènes d’Arles, les 29 voyageurs ont tous été fascinés par l’énormité de cet amphithéâtre romain ! Passionnante pause culturelle tandis que notre guide commentait l’architecture extraordinaire de ce monument et nous dévoilait quelques secrets historiques…
Dimanche 19 octobre 2008
FAUNE ET FLORE DE CAMARGUE AU PONT DES TOURADONS
Malgré le ciel gris, nous avons maintenu notre randonnée prévue jusqu’au Pont des Touradons pour connaître la campagne gardoise. Equipés de cirés et de bottes, nous étions prêts à affronter la pluie annoncée… qui n’est finalement jamais tombée ...
Nous avons pleinement profité des explications scientifiques de notre guide au fil de ce joli sentier pédestre ; une nouvelle étude « sur le terrain » qui a encore complété l’élaboration de la classification animale et végétale en Camargue :
taureaux dans les manades, splendides chevaux camarguais galopant dans les prairies vert pomme, grenouilles et insectes près des rivières
les oliviers chargés de fruits, les figuiers, les tamaris, l’iris des marais
les espèces qui résistent aux prés salés : . reinettes, grillons, libellules, bousiers…etc . la massette, les roseaux, le cardon
En observant les roubines, nous avons facilement compris le fonctionnement et le rôle des canaux d’irrigation dans ce milieu marécageux.
A midi, à l’abri dans l’espace couvert d’une maison de gardian, pique-nique avec de délicieux raviolis : un repas chaud que nous a gentiment fait livrer Mme COSTES, la Directrice de la Manadière !
A leur retour, les randonneurs, stupéfaits d’apprendre qu’ils venaient de marcher plus de 5 kms, se sont laissés tombés sur la pelouse … en colère contre nous, les accompagnateurs (Isabelle, George, Iris et la maîtresse) !... Ils ont quand même fini par exprimer la fierté d’avoir été courageux et aussi « bons marcheurs » ... en déclarant cependant « qu’on ne les y prendraient plus » !...
« De 5 à 7 » : temps de classe et douches puis, après le dîner, Veillée film « Crin blanc » 1ère partie.
Lundi 20 octobre 2008
JOURNEE SAINTES-MARIES-DE-LA-MER
Le matin :
Parc ornithologique du Pont de Gau En cirés multicolores, jumelles en main, notre joyeuse équipe de jeunes ornithologues est entrée dans la réserve d’oiseaux à pas feutrés…
Derrière les arbres et les abris, dans des observatoires construits pour regarder de près les espèces sauvages qu’on ne voit que de loin dans la nature, nos petits parisiens ont épié calmement et en silence : des échassiers : flamants roses, hérons cendrés, hérons garde-bœufs, aigrettes garzette, poules d’eau, foulques, échasse blanche…etc des palmipèdes : canards (col vert, sarcelles), mouettes, tadornes de belon, goélands, sternes… des rapaces en volière : aigles, buses, busards cendrés, busards des roseaux, éperviers, faucons, milans noirs, chouettes, hiboux… etc…
Un instant magique qui nous a tous émerveillés : l’envolée soudaine, dans un concert de froissement d’ailes, d’une centaine de flamants roses juste au-dessus de nos têtes, interminables pattes et immenses cous rose vif tendus droit devant : I-NOU-BLI-ABLE !!
Une longue enquête a motivé « nos scientifiques en culotte courte » : trouver le secret de la couleur rose des flamants !... Quelle n’a pas été leur stupéfaction, au détour d’un des sentiers balisé, de lire sur un panneau documentaire que les flamants roses ... sont roses… parce qu’ils mangent des crevettes, des vers, des larves mais aussi… une algue, « l’artemia », qui contient un produit colorant, le carotène ! Cette donnée scientifique aura quand même été « la » révélation de cette matinée !
Pique-nique devant l’embarcadère des bateaux du Petit Rhône
L’après-midi :
Découverte de la Camargue par la mer
A bord d’un bateau à roue, guidés par les commentaires du capitaine, nous avons remonté le Petit Rhône, depuis son embouchure en mer Méditerranée au « Bac du Sauvage ».
Le capitaine nous a fait observer : la faune : taureaux, chevaux, hérons, aigrettes, guêpiers… la flore : marais, pinèdes, enganes, salicornes… Durant cette traversée, les enfants devançaient les explications du guide : cette réutilisation des connaissances a impressionné le groupe de retraités qui voyageaient avec nous !
A mi-parcours, l’embarcation s’est arrêtée devant le passage d’une manade de chevaux et de taureaux dirigée par un gardian : un vrai instant de bonheur pour tous les élèves admiratifs. Le soleil a mis de belles couleurs sur les joues de nos moussaillons et sur les photographies ! Goûter sur la terre ferme puis retour en car : pendant le trajet, la pluie drue est survenue mais elle n’a fait que glisser sur notre solide et imposante manadière « non inondable ». Veillée film : 2ème partie de « Crin Blanc ».
Mardi 21 octobre 2008
D’importantes précipitations ont été annoncées dans la région mais nous n’avons essuyé que quelques gouttes de pluie ce matin !... Après avoir reçu des conseils avisés en météorologie, nous avons finalement maintenu :
LA JOURNEE AIGUE-MORTE
Le matin : les Salins du Midi
C’est à bord d’un petit train touristique que nous sommes partis à la découverte des Salins d’Aigues-Mortes.
Nous avons été éblouis par les diverses teintes de l’eau salée des bassins : d’abord la mer Méditerranée bleu vert, devient ocre dans les « cristallisoirs » ou « tables salantes » avant de finir rouge-rose ! En effet, dans cette saumure, seulement 2 êtres vivants parviennent à survivre : un animal, une crevette de 1 cm, l’artemia salina, donne sa couleur rougeâtre à l’eau un végétal, une algue microscopique, la dunallelia salina, rougit l’eau car elle contient du carotène.
Aigue-Morte produit du sel depuis l’Antiquité. 200 ans plus tard, à la suite de graves inondations, les propriétaires durent s’associer pour fonder la « Compagnie des Salins du Midi » appelée aujourd’hui les « Salins ». L’exploitation salinière d’Aigues-Mortes s’étend sur une superficie de plus de 10 000 hectares, soit un peu plus de la superficie de Paris !
Notre « visite guidée » nous a appris les principales étapes de la fabrication du sel :
en mars, la mise en eau du salin : à cette saison, l’évaporation devient plus importante que les pluies, alors, on met en eau les bassins au moyen de pompes située à l’entrée des salins.
au cours du printemps, la concentration : sous l’effet du soleil et du vent, la concentration en sel augmente.
en été, la cristallisation : l’eau salée est recueillie dans des bassins rectangulaires appelés « cristallisoirs » ou « tables salantes » ; l’eau s’évapore encore puis un « gâteau de sel » de près de 10 cm se forme à la surface.
* la fleur de sel : ce sont les cristaux de sel qui se forment en été, à la surface de l’eau, dans les bassins, lorsque le vent cesse de souffler. Ce sel de qualité a un grain pur et une saveur particulièrement appréciés. Autrefois, sa consommation était le privilège des sauniers et des propriétaires de salins.
En septembre, la récolte du sel de mer : 1 fois par an, avant les fortes pluies d’automne, des machines appelées « les récolteurs » « lèvent » le sel ; ils soulèvent délicatement du sol « le gâteau de sel ». Pendant 1 mois, 450 000 tonnes de sel sont stockées en cannelles : nous avons été impressionnés par ces montagnes de sel de 25 m de haut et 400 m de long !
Faune et flore Les salins abritent : 200 espèces d’oiseaux, notamment les sternes. 270 espèces de plantes : la salicorne, la saladelle etc…
L’après-midi : Aigues-Mortes, la cité de Saint Louis
L’enceinte fortifiée et la tour de Constance
Dans un premier temps, nous avons longé l’enceinte fortifiée et constaté de la simplicité de cette construction Ensuite, plusieurs détails architecturaux nous ont fait réfléchir tant au rôle qu’au fonctionnement de cette remarquable construction moyenâgeuse. Enfin, notre conférencière nous a raconté un peu d’histoire …
Aigues-Mortes signifie « les eaux mortes » : cette cité doit son nom aux marais qui entourent. Le port d’Aigues-Mortes, est construit à l’intérieur des terres, à la demande de Louis IX, futur Saint Louis. De là, ce 1er roi, à disposer d’un port sur la mer Méditerranée, embarque pour les croisades au 13ème siècle. A cette époque, ce port, ouvert sur les pays du sud, permet le commerce des épices et de la laine.
Le roi fait aussi bâtir un château, aujourd’hui disparu, et l’imprenable tour de Constance, qui avec ses murs de 6 m d’épaisseur, devient une prison au 17ème siècle. Lorsque Saint Louis meurt de la peste à Tunis, c’est son petit-fils, Philippe Le Bel qui achève les travaux.
Dans un deuxième temps, nos jeunes historiens ont parcouru une partie des remparts avant de monter tout en haut de la Tour de Constance : quel n’a pas été l’émerveillement des aventuriers, hissés au sommet de cette imposante bâtisse ! La montée de la centaine de marches a ainsi été grandement récompensée : 360° de panorama spectaculaire se sont déroulés devant nos yeux ébahis ... Un vent violent assaillait la tour ... « à couper le souffle » !...
Soirée : « jeux éducatifs et de société »
Mercredi 22 octobre 2008
Le matin :
En raison des risques liés aux fortes précipitations et aux orages, nous avons naturellement suivi les conseils avertis et sommes restés tranquillement au centre ce matin. Les enfants se sont levés plus tard, ont fait classe pour finir leur courrier aux parents. Dans un 2ème temps, ils ont construit des taureaux à l’aide de plaques cartonnées.
L’après-midi :
Le moulin des Costières
L’après-midi, nous avons roulé sur les hauteurs au sud de Nîmes, en direction de Saint Gilles, jusqu’au Moulin des Costières pour en savoir plus sur la fabrication de l’huile d’olive… Les propriétaires de ce vaste domaine familial nous ont reçus et invités à partager les secrets de la fabrication d’huile d’olive…
La visite a commencé par la découverte de leur oliveraie : il existe une centaine de variétés d’oliviers en France et plus de 500 dans le monde !
Ensuite, observation précise d’un de ses arbres millénaires et géants, symboles de paix : la forme général de l’olivier, la forme et la couleur des feuilles et du tronc. Il restait quelques dernières olives encore vertes au beau milieu des autres, mûres et donc toute noires !
Voici les étapes de la croissance de l’olive que nous avons retenues : 1) La floraison en mai-juin : des grappes de fleurs jaunes et blanches se forment sur les rameaux de l’année précédente. 2) La fécondation en juin : la fleur de l’olivier est fécondée pour se transformer en fruit. 3) La nouaison en juillet : C’est l’étape de formation des fruits sur les arbres. 4) Le grossissement des fruits : le fruit grossit et atteint sa taille adulte, sa « maturité », en septembre 5) La véraison, en septembre, est le moment où l’olive commence à changer de couleur. 6) La maturation de septembre à janvier : l’olive mûrit et passe alors du vert au noir, marron ou violacé, selon la variété. Voilà pourquoi on dit que l’olive est un « fruit d’hiver » !
Le propriétaire nous a expliqué que cette fameuse fabrication d’huile, qui remonte à 20 siècles, est favorisée dans ces régions méditerranéennes par un climat sec et un sol calcaire. On nous a présenté les différentes ■ variétés d’oliviers et d’olives : Picholine, Lucque, Aglandau, Arbequine, Bouteillan… etc ■ étapes de réalisation de l’huile d’olive obtenue « par pression à froid ».
La récolte
Plusieurs techniques existent : les olives peuvent être ramassées à la main, à l’aide d’un instrument manuel appelé « un peigne » ou à l’aide de moyens mécaniques « vibreurs » ou « secoueurs » qui font tomber les fruits dans des filets soit posés sur le sol soit suspendus sous l’arbre. Nous avons suivi le cycle de transformation des olives, depuis le ramassage, en passant par le nettoyage, le dénoyautage, la pression de la chair jusqu’à obtenir la pâte d’olive et la première goutte d’huile d’olive parfumée.
Pour finir, notre classe s’est rendue dans la confiserie d’olive pour savoir comment se préparent les olives de tables : Préparation des olives vertes : fendre ou « casser » les olives vertes puis les placer dans l’eau ou les baigner dans de l’eau et de la soude. Préparation des olives noires : • soit, piquer les olives et les recouvrir de sel fin ; elles sont prêtes au bout dans les 10 jours. • soit, désamériser les olives noires dans une saumure (mélange eau + sel) pendant 3 ou 4 mois.
C’est à ce stade que l’on nous a proposé une dégustation comparative entre une huile issue d’olives à peine mûres et une autre, extraite de récoltes plus tardives : chacun a perçu la nette différente entre les deux arômes. Les enfants ont été captivés et on su apprécier la phase de dégustation….
Un film a fait un récapitulatif de l’ensemble des indications données.
Ce soir, le groupe d’enfants anglais de Londres nous a chanté une chanson anglaise ; nous leur en avons chanté une en français. Nous avons enfin fait notre « boum » tant attendue !...
Jeudi 23 octobre 2008
« DE LA VIGNE AU VIN » AU MAS MELLET
Ce matin, le viticulteur de Saint Gilles nous a reçu sans son mas Mellet. Il nous a fait visiter son domaine. Dans son vignoble, nous avons dégusté de succulents raisons noirs gorgés de sucre. Nous avons observé un pied de vigne et appris à en nommer les différentes parties.
Ensuite, le propriétaire du vignoble a présenté chaque étape de la « vinification », la fabrication du vin avec les machines et les outils correspondants : 1) la récolte ; 2) le foulage ou éraflage ; 3) la fermentation (transformation su sucre en alcool) à une température de 25 à 30° ; 4) la pressurage ; 5) l’élevage en fût ou en cuve ; 6) la mise en bouteilles.
En sortant, nous avons pris le temps d’admirer le paysage : des collines recouvertes de vignes jaunes, rouges et vertes à perte de vue ; c’était très calme et magnifique, nous avons pris des photographies de groupe.
AU PONEY-CLUB
Un demi-groupe a travaillé sur le cheval, la connaissance et l’entretien de l’animal. l’autre moitié de la classe a monté sur les poneys et fait une séance d’initiation dans le manège. Les enfants ont fait des jeux par équipe et se sont bien amusés !
Soirée lecture tranquille dans les chambres tandis que les adultes ont préparé les valises.
Vendredi 24 octobre 2008
Aujourd’hui, c’est le Grand départ !
Les enfants ont vécu un séjour très agréable et enrichissant : ils ont hâte de raconter à leur famille leurs aventures et tout ce qu’ils ont appris. Nous présenterons cette inoubliable classe de découverte en Camargue juste avant les vacances de Pâques (dès que nous avons les dates, nous vous les communiquerons).
Les enfants vont bien, ils sont ravis de leur voyage mais aussi très impatients de vous retrouver.
Encore merci à Isabelle, Georges, la Directrice du Centre et son équipe, Iris mais aussi Carole, Bruno et notre école qui nous ont permis de faire ce beau voyage scolaire !
Ce matin, avant d’aller à la gare de Nîmes, nous passons par une manade voisine pour voir de plus près les célèbres taureaux camarguais. Ce sera la dernière visite de cette passionnante semaine en Languedoc-Roussillon.
Laurence FAVRE
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