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Quatrième Semaine Cinéma (mars 2006)
Pendant toute la durée de la semaine cinéma, un quiz est organisé au CDI. Les vainqueurs seront récompensés le soir de l’avant-première. (ouvert aux élèves du collège et du lycée)
Lundi 20 Mars |
Soirée d’ouverture, soirée Documentaire |
19h 30
Des camps dans Paris, 2005, 52’
Documentaire d’Antoine Perreaux-Forest
d’après l’essai de Sarah Gensburger et Jean-Marc Dreyfus
L’existence de trois camps d’internement au cœur de Paris durant l’Occupation n’est ni connue ni reconnue. Il s’agit pourtant d’un épisode central de la persécution des Juifs de France, puisqu’il touche le statut des personnes considérées comme juives, les conditions de la déportation et surtout l’un des volets de la spoliation, l’Opération Meuble, jamais décrite auparavant. Placée sous l’égide d’un service coiffé par Rosenberg, celle-ci visait à vider tous les appartements juifs inoccupés et à expédier en Allemagne leur contenu, des meubles les plus massifs aux objets quotidiens les plus anodins. Cette vaste opération de pillage mobilisa les entreprises de déménagement françaises et pas moins de 627 trains. Ces camps, annexes de Drancy, virent passer au moins 800 détenus juifs. Austerlitz, non loin de la gare, était installé dans un entrepôt des Magasins généraux et compta jusqu’à 600 prisonniers. Lévitan occupait un magasin de meubles, rue du Faubourg-Saint-Martin. Quant à Bassano, il bénéficiait du décor raffiné de l’ex-hôtel particulier des Cahen d’Anvers, au coin de l’avenue d’Iéna. Les prisonniers étaient soumis à un véritable travail forcé pour trier, classer, réparer et emballer meubles et objets. Certains manipulèrent le contenu de leur propre appartement ou celui de leurs proches. Ils vivaient sous la menace d’être envoyés « à l’est » et beaucoup furent bel et bien déportés dont, en juillet 1944, les femmes de prisonniers, vers Bergen-Belsen. Il est indispensable de s’interroger sur les silences de la mémoire autour des camps parisiens et de l’Opération Meuble. Certains anciens détenus se sont constitués en amicale, demandant que leur histoire soit enfin écrite. Une série d’entretiens avec eux, avec d’autres survivants et avec des témoins a été menée. Une recherche intensive dans une dizaine de centres d’archives a permis de trouver des dossiers jamais consultés sur les camps parisiens. Ce travail, résultat et d’une longue enquête et d’une réflexion sur ce qui constitue la mémoire d’une période, apporte une pierre nouvelle à l’historiographie de Vichy.
En présence de Sarah Gensburger et du réalisateur Antoine Perreaux-Forest
Mardi 21 Mars |
Soirée Cinéma classique |
17h 00
Suivez la flèche, Jacques Tati au travail, 2005, 52’
Documentaire de Pierre-Henri Gibert
Un documentaire croisant les témoignages inédits des proches collaborateurs de Tati.
19h 30 My uncle, 1958, 2h |
M. Hulot, gentil hurluberlu bohême, habite un modeste deux pièces d’un quartier populaire. Il rend parfois visite à sa soeur, mariée à M. Arpel, un riche industriel qui fabrique des tuyaux en plastique dans une usine à la pointe du progrès. Les Arpel habitent une maison ultramoderne, truffée de gadgets. Leur fils, Gérard, 9 ans, adore quant à lui la compagnie de son oncle, qui sait si bien partager ses jeux et met un peu de fantaisie dans son univers aseptisé. Une fréquentation que ne voit pas d’un bon oeil M. Arpel, pour qui Hulot est un bien mauvais exemple...
My uncle et non pas Mon Oncle ! Version inédite.
En présence de Gilles Duval, Délégué Général de la Fondation GAN pour le cinéma qui restaure les films de Jacques TATI.
Mercredi 22 Mars |
Séance Jeune public |
13h 30 Sherlock junior, 1924, 45’ |
Un jeune projectionniste étudie pour réaliser son rêve : devenir détective. Alors qu’il courtise une jeune fille, un rival le fait injustement accuser de vol. Lorsque plus tard, il s’endort pendant une projection, son double se détache de lui, pénètre dans l’écran, et incarne le rôle de l’élégant détective Sherlock Junior…
La projection sera suivie d’un goûter.
Mercredi 22 Mars |
Soirée Cinéma hollywoodien |
17h 00 Collateral, 2004, 1h 59 |
Max est taxi de nuit à Los Angeles. Un soir, un homme prénommé Vincent monte dans le taxi. Cheveux argentés, costume gris clair, barbe discrète, mallette, gestes précis, allure dynamique et autoritaire. Un businessman, selon toute apparence, avec un emploi du temps chargé : pas moins de cinq rendez-vous à tenir dans la nuit. Max accepte de lui louer ses services jusqu’au petit matin, en échange de 600 dollars.
Premier arrêt. Vincent entre dans un immeuble. Un coup de feu éclate presque aussitôt, un corps plonge dans le vide, s’écrasant sur le toit du taxi. Vincent redescend et, sous la menace de son arme, oblige Max à dissimuler le cadavre dans le coffre et à reprendre son mortel périple.
Un chauffeur de taxi, un tueur implacable, cinq "cibles" à éliminer, la brigade des stups et une équipe du FBI... Leurs destins se joueront cette nuit...
19h 30 French Connection, 1971, 1h 39 |
Une filière bien organisée... La police américaine est sur le pied de guerre : d’importantes quantités de drogue arrivent sur le continent américain après avoir transité par la « filière française ». Jimmy Doyle et Buddy Rosso sont dépêchés sur cette affaire, et chargés de démanteler ce réseau de contrebande... Les deux policiers, experts en filature, sont convaincus que le patron d’une petite confiserie est mêlé de près à ce trafic de stupéfiants. Doyle persuade son chef de mettre la ligne du patron du magasin sur écoute, mais en contrepartie ce dernier l’oblige à avoir pour partenaires d’autres policiers, avec lesquels il aura bien du mal à s’entendre... Ensemble, ils se mettent à traquer le suspect qui les mène tout droit à trois Français venant juste d’arriver aux Etats-Unis : Nicoli, Charnier et Devereaux, un célèbre présentateur de télévision. Se sachant repéré, Nicoli dégaine et tente d’éliminer Doyle. Une folle poursuite s’engage alors dans les couloirs du métro...
En présence de Samuel Blumenfeld, critique de cinéma au Monde et spécialiste du cinéma hollywoodien.
Jeudi 23 Mars |
Soirée cinéma français |
17h 00
La Vie en 8 mm, 2003, 25’
Portrait de Christophe Malavoy, acteur et réalisateur
19h 30 La Femme de ma vie, 1986, 1h 42 |
Promis au plus bel avenir, Simon, violoniste de 35 ans, est le soliste du prestigieux Orchestre de la Cité, que dirige sa femme, Laura. Un accomplissement professionnel qui n’a pas suffi à le libérer de ses angoisses et à le guérir de son alcoolisme. Si bien qu’un soir, à Strasbourg, au début d’un concert retransmis à la télévision, le virtuose s’effondre sur scène. Consternés, ses amis Xavier et Bernard, membres eux aussi de l’orchestre, ne sont pas disposés à lui pardonner l’incident. De retour à Paris, Simon, honteux, fuit Laura. Il préfère traîner dans les bars et fait bientôt la connaissance de Pierre, un ancien alcoolique.
En présence de Christophe Malavoy.
Vendredi 24 Mars |
Avant-première surprise |
La projection sera suivie d’un buffet.
Chaque soir, un DVD du film présenté sera offert par tirage au sort à l’un des spectateurs.
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