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Sujet 01 : Ghirlandaio, Botticelli vs Savonarole, deux pôles de la Renaissance.

Article du 29 septembre 2011, publié par PO (modifié le 29 septembre 2011 et consulté 491 fois).

Ghirlandaio, Botticelli – Savonarole, deux pôles de la Renaissance

Après avoir montré en quoi la peinture de Botticelli est considérée comme représentative de l’Humanisme de la Renaissance, et pourquoi Savonarole est aussi un réformateur, vous exposerez les relations entre les deux hommes.

Œuvres

1 - Florence, musée des Offices. Un sujet savant ; Botticelli, Le Printemps, 1482.

2 - Florence, musée des Offices. Une œuvre inspirée par la mythologie païenne ; Botticelli, La Naissance de Vénus, 1485.

3 - Florence, musée des Offices. Une œuvre morale ; Botticelli, La Calomnie d’Apelle, vers 1495.

4 - Florence, San Marco. La cellule du prieur Fra Bartolomeo, la personnalité de Savonarole ; anonyme, portrait de Jérôme Savonarole, vers 1498.

5 - Florence, cellule du prieur de San Marco. Les raisons d’une exécution par le feu ; anonyme, Tableau de l’exécution de Savonarole place de la Seigneurie en 1498.

6 - Florence, Santa Maria Novella, les fresques du chœur (chapelle Tornabuoni). La présence de l’aristocratie florentine dans les sujets sacrés ; Ghirlandaio, histoire de saint Jean-Baptiste, 1485.

Annexe :

Prêche de Savonarole, le troisième dimanche du carême 1487, celui qui avait débuté par le bûcher des vanités.

“J’aimerais que vous me disiez ce qu’est la beauté. La beauté ne provient pas uniquement des couleurs ; c’est plutôt une qualité qui résulte de la proportion et de la correspondance des membres et des autres parties du corps. Vous ne direz pas qu’une femme est belle parce qu’elle a un beau nez ou de belles mains, mais seulement lorsqu’il s’y trouve toutes les proportions requises. D’où peut bien provenir cette beauté ? Si vous cherchez un peu, vous verrez que c’est de l’âme. Vous constaterez que, si l’âme vient à faire défaut, il ne subsiste que le corps devenu pâle et mort - et la beauté en est absente. De la même façon, vous verrez que, lorsqu’un peintre fait un portrait d’après nature, l’original est toujours plus beau que ce qu’il a peint. Même si, à sa manière, le peintre est un bon maître, il ne peut même pas donner à son tableau une part de la vie qu’a l’original. L’art ne peut pas totalement imiter la nature. L’âme étant ainsi la cause de la beauté du corps, elle est nécessairement belle. On dit de Socrate qu’il contemplait la beauté corporelle des jeunes gens pour découvrir celle de l’âme. En aucun cas, je ne vous conseillerais pas d’en faire autant ; et pas d’avantage de regarder une jolie femme pour admirer la beauté divine, car c’est là tenter Dieu”.

Cité in Michel Feuillet, Botticelli et Savonarole, l’humanisme à l’épreuve du feu, Le Cerf, 2010

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