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Sujet 02 : Michel-Ange et l’idéal universaliste de la Renaissance

Article du 29 septembre 2011, publié par PO (modifié le 29 septembre 2011 et consulté 766 fois).

Montrer à travers les œuvres suivantes dans quelle mesure Michel-Ange incarne l’idéal universaliste de la Renaissance et comment son œuvre est associée aux Médicis à Florence

Œuvres

1 - Florence, galleria dell’Accademia. David, héros de Florence et ideal antique ; Michel-Ange, David, 1504.

1 - Florence, galleria dell’Accademia. Le statut de l’artiste entre passion et servitude ; Michel-Ange, les esclaves, 1530-1534.

2 - Florence, San Lorenzo : a/ l’architecture illusionniste . Michel-Ange, Escalier de la bibliothèque laurentienne, 1524 ; b/ Chapelles médicéennes. L’artiste au service des Médicis ; tombeaux de Laurent et de Julien de Médicis, 1524-1531.

3 - Florence, Musée du Bargello, La première sculpture grandeur nature d’une figure de l’Antiquité ; Michel-Ange, Bacchus, 1497.

4 - Florence, Casa Buonarroti : une maison-musée ? 1550.

5 - Florence, Musée des Offices. Un médaillon entre peinture et sculpture ; Michel-Ange, Tondo Doni, 1504.

6 - Florence, Eglise de Santa Croce. La mort de l’artiste à Florence, une affaire d’Etat ; Vasari, le tombeau de Michel-Ange, 1564.

Annexe

« Laurent le Magnifique possédait plusieurs blocs, ou pièces de marbre, qui étaient destinés à décorer une somptueuse bibliothèque […]. Michel-Ange alla trouver les maçons pour qu’ils lui donnent un de ces blocs de marbre, et avec leurs outils, il copia [une] tête de faune avec un tel sens de l’observation et tant d’acharnement qu’au bout de quelques jours il avait atteint la perfection […] et surtout en ce qui concerne la bouche […] dont on pouvait voir l’intérieur, avec toutes les dents. C’est alors qu’arriva le Magnifique […] et il trouva sur son chemin le jeune garçon qui était en train d’achever de polir soigneusement sa tête de faune ; s’approchant de lui, il put constater à quel point l’œuvre était de grande qualité et lorsqu’il se rendit compte de l’âge de son auteur, il s’émerveilla encore plus ; pourtant, au lieu de le complimenter, mais plutôt pour le taquiner, il lui dit : "Oh ? Tu as fort bien sculpté ce vieux faune, mais tu lui as laissé toutes ses dents. Ne sais-tu pas que les gens, lorsqu’ils sont âgés, les perdent toujours ?" […] [Michel-Ange], quand il se retrouva seul, fit sauter une des dents supérieures, de son vieil homme […] et le jour d’après, il attendit le Magnifique plein d’impatience. Quand ce dernier arriva […] il éclata de rire. Mais il se rendit compte aussi de la grande perfection de l’ouvrage […] et en bon protecteur de tous les talents, il résolut […] de le prendre avec lui dans son palais. […] »

« Depuis son enfance, Michel-Ange est un véritable bourreau de travail et il a considérablement accru les dons que lui avait donnés la nature non seulement par l’étude acharnée des sciences, mais aussi par celle de la nature elle-même, la nature qui, à ses yeux, est le modèle absolu de la vérité. C’est pour cela qu’il n’existe aucun animal dont il n’ait étudié l’anatomie par la dissection, y compris l’être humain. »

Ascanio Condivi, Vie de Michel-Ange, 1553

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