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Le printemps de Charlie
Quelques réflexions d’élèves-citoyens, collégiens et lycéens, autour des notions du rire et de la liberté d’expression, rédigées lors de séquences sur la philosophie des Lumières (février 2015).
• Que pensez-vous de la Une de Charlie Hebdo, publiée après les attentats du 7 janvier ?
Comment désapprouver la Une de Charlie Hebdo ? Un homme en blanc qui pleure. Cette représentation du prophète est osée. Quatre français sur cinq la désapprouvent. Comment font-ils ?! Pour ma part, je n’arrive pas à émettre le moindre jugement, la moindre critique. Les circonstances terribles d’écriture pour les journalistes suffisent.
Charlie Hebdo a subi un immense traumatisme. Quoi que nous, citoyens choqués, ayons pu ressentir, les douleurs des concernés sont biens pires que les nôtres. Nous avons été choqués. Eux sont morts. L’ampleur du drame nous a blessés. Elle les a tués. Ce qui faisait à leurs yeux de la France un « pays pas comme les autres est mort ce 7 janvier. Car ils croyaient. Ils se sentaient protégés par le drapeau tricolore. En un jour, les projecteurs se sont braqués sur un petit journal qui imprimait à peine 50 mille exemplaires par semaine. Ces endeuillés ont cumulé la douleur, le choc, la désillusion. Ces conditions sont intolérables.
Ils ont dessiné une « Une » qui les a fait rire, qui les a distraits, une « Une » qu’ils ont réussi à produire à temps dans des conditions épouvantables. Cette Une était imprudente certes. C’était risqué et courageux, mais qu’auraient-ils pu faire d’autre ? Pourquoi renoncer maintenant ? Pourquoi abandonner quand on a perdu une bataille ? À quoi bon s’être battu alors ? Comment peut-on juger ? Comment peut-on oser émettre une critique ?
Charlie Hebdo avait comme vocation de faire rire la France et le monde. Mais cette semaine-là, c’est à ses journalistes que cette Une devait plaire avant tout. Car ils sont eux aussi des victimes. Ils sont les victimes car ils ont tenu tête à tous quand on leur demandait de la courber. Pourquoi renieraient-ils leurs convictions aujourd’hui ? Cette Une est le prolongement, la juste suite aux évènements. Aujourd’hui, c’est à nous de la décoder, de faire avec, de prévenir et de guérir. Est-ce une revanche ? Le reflet d’une volonté d’apaisement ?
Charlie créait la polémique et il continuera, la vie continue, c’est un pied de nez au monde, aux terroristes. C’est le message de Charlie.
Josépha, 2de4
Cette “Une” que le monde entier attendait après les événements dramatiques à Charlie Hebdo en a fait parler plus d’un.
Le prophète Mahomet représenté sur un fond vert, et tenant une pancarte avec dessus écrit “Tout est pardonné” symbolise un message à faire passer aux musulmans, le prophète leur dit, qu’avec Charlie Hebdo les conflits sont terminés, qu’il faut entrer dans une ère de paix, où toutes les religions règnent ensemble. Je trouve que cette Une ne devrait pas faire polémique et engendrer des messages de guerre car elle désigne l’harmonie.
Dans la religion musulmane, le prophète ne doit pas être représenté, seulement ici c’est pour la bonne cause. Cette Une reflète la tristesse qui siège à Charlie Hebdo, mais il n’y a pas de haine. Cette caricature tente d’être drôle mais elle est triste et fait passer un message important.
Ils n’ont pas utilisé du blanc comme fond qui est la couleur de la paix, mais je dirai que le vert désigne la végétation, les arbres grâce auxquels on peut respirer, et vivre. On vit avec la paix.
Mahomet a une larme à l’œil car il est triste que les terroristes revendiquent ces massacres au nom de l’islam, et qu’il ne faut surtout pas faire l’amalgame entre musulman et terroriste.
Léa, 2de4
Devant un fond vert, symbolisant la religion musulmane, Mahomet, prophète de la religion, est vêtu de blanc et tient un panneau : « Je suis Charlie ». La bouche renversée, une larme dans les yeux, le prophète semble abattu, affligé. Au-dessus de la scène, on peut lire l’inscription « Tout est pardonné ».
Cette caricature a été réalisée par le dessinateur Luz et peut être interprêtée de différentes façons.
Tout d’abord, on notera que le dessinateur a voulu mettre en valeur un caractère humain chez le prophète, en le faisant pleurer. Il affirme un certain contraste entre cette humanité et la violence intolérable des terroristes. Ainsi, il semblerait que le prophète pardonne tout à Charlie Hebdo, toutes les caricatures. Il s’agirait alors de l’allégorie de la religion musulmane qui pardonne au magazine de l’avoir représenté négativement et regrette d’avoir commis l’attentat.
Une autre interprétation pourrait décrire une certaine ironie de la part de Charlie Hebdo déclarant que le journal pardonne la mort de ses dessinateurs et qu’ils se sentent responsables de leurs actes précédents. Néanmoins, cette dernière interprétation contraste avec l’inscription « Charlie Hebdo, journal irresponsable ». On notera aussi une allusion à la sexualité, très vulgaire soulignée par le chapeau et la tête de Mahomet, pouvant dénoncer la religion musulmane.
Par cette Une, Charlie Hebdo défend finalement la liberté d’expression, qu’il considère comme une valeur immortelle, que rien ne pourra empêcher de vivre.
Clarisse, 2de4
Quand j’ai vu pour la première fois la Une du Charlie Hebdo, j’ai été saisie par sa sobriété. Mahomet, le seul personnage du dessin, occupe le centre de l’image. Habillé de blanc, il ressort sur le vert du fond, couleur de l’Islam et de l’espérance. En l’analysant de plus près, on s’aperçoit qu’il est en pleurs et porte la pancarte « Je suis Charlie », qui l’associe aux victimes de la tuerie. Le titre du dessin, « Tout est pardonné », en gros caractères, est une formule d’apaisement et de réconciliation avec les musulmans. Mais, comme toute formule de dessin satirique, le sens reste complexe et ambivalent : il est possible d’hésiter sur le sens de « tout ». Peut-on, une semaine après, pardonner ces meurtres inadmissibles ? Ou serait-ce le prophète qui s’exprime et promet d’oublier les blasphèmes à son égard ? Cette couverture donne une image tolérante de la religion. On peut saluer la dignité du dessinateur Luz, qui malgré l’extrême violence de ce qu’il a vécu, peut réaliser un croquis ni injurieux, ni agressif, mais qui exprime la tristesse partagée par tous. Je trouve fantastique cette Une de Chalie Hebdo de Luz, cete élégance et son message pacifique.
Elsa, 2de4
Depuis sa fondation en 1970, l’hebdomadaire Charlie Hebdo met en Une des caricatures.
Les dessinateurs s’attaquent, en fonction de l’actualité, aux hommes politiques de tout poil, aux religions et à leurs représentants. Charlie est un journal satirique et provocateur que ses membres ont souvent revendiqué comme « déconneur » ou « potache ».
Auteur de nombreuses caricatures de Mahomet depuis 2006 (« C’est dur d’être aimé par des cons »), et également en 2012 (« 100 coups de fouet si vous n’êtes pas morts de rire ») le journal était menacé et sous surveillance policière. Le 7 janvier, deux terroristes ont décimé la rédaction, assassinant douze personnes. En quelques jours, à travers le slogan « Je suis Charlie », le journal est devenu le symbole de la liberté d’expression, un droit inscrit dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.
Une semaine après l’attentat meurtrier Charlie Hebdo sort son numéro avec en Une sur fond vert, le prophète Mahomet versant une larme et tenant une pancarte « Je suis Charlie ». L’accroche annonce : « Tout est pardonné ».
Tout d’abord, la Une réaffirme, en dépit des événements tragiques, l’attachement et la fidélité du journal aux valeurs de la liberté d’expression et la volonté de ne pas céder à la terreur : c’est pourquoi le dessinateur Luz caricature à nouveau le Prophète.
D’autre part, en présentant Mahomet, triste et accablé, tenant la pancarte « Je suis Charlie », Charlie Hebdo le représente en défenseur de la liberté de la presse. Mahomet devient ainsi celui qui désavoue les fanatiques et les terroristes qui ne la respectent pas et veulent écraser dans le sang le droit inaliénable à l’exercer.
Enfin, le « Tout est pardonné » : c’est d’abord un message d’apaisement après un acte barbare. « Tout est pardonné » renvoie à une notion humaine et humaniste plutôt universelle.
Mais cette accroche renvoie également à la notion du pardon qui est l’une des valeurs partagées par les trois religions monothéistes (Christianisme, Islam, Judaïsme) et sur laquelle juif, chrétien et musulman peuvent se retrouver. La force de l’accroche est aussi qu’en utilisant l’expression « Tout est pardonné », le pardon est intégré dans un contexte laïque. Cette Une sous-entend que la laïcité est essentielle et la meilleure garantie qui soit contre l’intolérance, pour le respect de toutes les croyances et pour la liberté d’expression.
Vincent, 2de4
L’attentat de Charlie Hebdo nous a tous choqués. Douze personnes ont trouvé la mort par la faute de fanatiques. Ces douze personnes défendaient notre liberté d’expression, et leur mort a rassemblé les Français dans les villes, pour faire de Paris, pendant une journée, la capitale du monde. L’élan ne s’est pas arrêté là, et lorsque la Une de Charlie Hebdo qui suivait l’attentat est sortie, tout le monde s’est précipité pour acheter son exemplaire. Finalement, le numéro a été tiré à 7 millions d’exemplaires, et les kiosques se sont très vite retrouvés en rupture de stock. En couverture de ce numéro, on peut voir le prophète Mahomet, tenant une pancarte « Je suis Charlie » avec comme slogan « Tout est pardonné ». Cette nouvelle caricature de Mahomet a déclenché partout dans le monde des réactions plus ou moins violentes. Au Niger, certaines manifestations ont tourné à la destruction de centres culturels et de drapeaux français. Les ressortissants vivants à l’étranger s’inquiètent. Ils se sentent en danger dans leur pays d’accueil, et les autorités françaises leur recommandent la plus grande prudence. Est-ce normal, qu’alors que c’est ce qui a motivé l’attaque du 7 janvier, Charlie Hebdo caricature Mahomet, au nom de la liberté d’expression, au point de déclencher ces réactions partout chez les peuples qui se sentent touchés personnellement ?
Il est ridicule de se cacher derrière la liberté d’expression pour justifier ces nouveaux dessins qui ne provoquent que de la violence. Tous les jours, partout, tous, nous nous retrouvons coincés dans les règles sociales qui nous empêchent de tout dire, à tout le monde. Pourquoi Charlie Hebdo serait exempt de ces règles officieuses ? De nos jours, nous avons perdu la vraie notion de liberté d’expression. Elle est devenue une idée fourre-tout qui sert à justifier les actes. Il existe une loi dans la Constitution française, qui stipule que lorsqu’une parole ou un acte quelconque porte atteinte à l’ordre public, cela doit être sanctionné. Cette fameuse Une peut largement être considérée comme portant atteinte à l’ordre public.
Alors comment expliquer que personne ne se soit levé pour rappeler le journal à l’ordre ? Alors qu’en le laissant continuer, nous les laissons se mettre en danger eux-mêmes, et nous mettre en danger aussi, puisque le risque d’un nouvel attentat n’est absolument pas écarté. Nous mettons également en difficulté les ressortissants français qui vivent à l’étranger, dans un climat de tensions et d’instabilité. Pourquoi les laissons-nous continuer donc ? Parce qu’aujourd’hui, il ne se trouve plus personne pour s’élever contre cette fameuse liberté d’expression qui a fait descendre dans les rues 5 millions de personnes. Cette révolution sociale est devenue une entité monstrueuse et intouchable, que personne n’ose critiquer, tellement le problème est vaste.
Alyssia, 2de4
Hélas, comme nous le savons tous, Charlie Hebdo, journal satirique et ironique, a été victime d’un attaque terroriste qui fit plusieurs morts dont les principaux dessinateurs qui étaient connus et réputés. Une semaine plus tard, la Une du journal nous présente, en réponse à ce drame, le prophète Mahomet qui tient une pancarte où il y est inscrit « Je suis Charlie », tout en versant une larme. Au-dessus de lui, le titre annonce : « Tout est pardonné ». Comment faut-il interpréter ce dessin ? Alors que les assassins ont tué au nom du prophète, Charlie Hebdo le représente encore, mais cette fois ci, triste et honteux. En effet, le prophète représente l’ensemble de la religion musulmane mais certainement pas ces extrémistes radicaux. Quand un journal satirique d’une telle renommée subit un attentat aussi odieux et qui décapite une grande partie de la rédaction de ses talents, ce journal se devait de répondre avec les même armes qui ont fait leur notoriété, c’est à dire l’ironie et l’humour, même si on peut comprendre que le cœur n’y est pas. Cette couverture, comme a dit Luz le dessinateur, est la couverture de Charlie Hebdo et non pas celle du monde ni celle des terroristes.
Mahomet occupe toute la page et possède de grands yeux, un turban et une barbe même si dans la religion, il n’est que peu représenté. Le fond vert fait référence à l’Islam ce qui montre qu’il ne faut pas confondre l’Islam avec le terrorisme. Oui ! La liberté d’expression est ici violée et arrachée aux droits français ! Oui ! Nous avons été pris comme victime mais cette défaite est-elle définitive ? Non ! Il ne faut pas se laisser intimider. Cette liberté est comme une fleur qui aujourd’hui a été écrasée par des méthodes abjectes. Cette couverture montre à la fois que le droit d’expression est encore présent et que la France n’a pas peur. Non, elle n’a pas peur ! Elle se lève et se met debout face à ses barbares sans un seul trait d’humanité. Les millions de Français qui ont défilé, sont-ils une réponse suffisante à ce massacre ? Non, mais c’est une démonstration massive de l’unité nationale de la France. Est-ce que ce simple dessin va réussir à nous faire oublier ? Certes, le prophète prend ici une double position en rejoignant les Français et le monde en deuil par « Je suis Charlie ». Rien ne peut être pardonné facilement ! Est-ce que la mort de 12 innocents peut être pardonnée ? Est -ce que la mort de 12 êtres qui revendiquaient la liberté, grâce à leurs plumes, peut-être pardonnée ? C’est la France toute entière qui se lève, c’est la France toute entière qui se révolte, c’est la France toute entière qui va au combat. Vive la liberté !
Emma, 2de4
La Une de ce numéro spécial de Charlie Hebdo publié, suite à cet attentat meurtrier, à plusieurs millions d’exemplaires, représente une caricature du prophète Mahomet tenant dans ses mains une pancarte « Je suis Charlie », sur un fond vert avec la phrase « Tout est pardonné » inscrite au-dessus. Cette couverture du journal est en quelque sorte une provocation, pour dire aux radicaux que malgré l’attentat le journal Charlie Hebdo a survécu et continuera à caricaturer sans avoir peur de ce qui pourrait se passer si cela ne plaît pas. Je trouve que cette Une permet de montrer que nous ne sommes pas vaincus et que ces terroristes n’ont pas gagné. En revanche si les caricatures du prophète Mahomet blessent ou touchent certains musulmans qui considèrent cela comme un outrage à leur prophète alors on ne devrait pas les publier dans un journal, surtout en couverture.
« La liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres », par respect pour les croyants, on ne devrait pas publier des caricatures comme celle-ci.
Julie, 2de4
Peut-on rire de tout rire de tout ?
Un des principes fondamentaux de notre pays est la liberté d’expression. Mais aujourd’hui, une question se pose : Peut-on réellement rire de tout ? N’y a-t-il aucune limite ? Chacun a le droit d’exprimer ses opinions que ce soit à travers la parole, les actes ou l’art. L’humour n’est pas synonyme de moquerie, et il faut savoir faire la part des choses et avoir l’esprit critique. Les caricatures de Charlie Hebdo étaient à interpréter avec humour. Pour les caricaturistes, le dessin était une façon de rire de l’actualité et des choses qui sont difficiles à aborder. Tout le monde doit avoir le droit d’exprimer ses opinions sans répercussions. Notre pays nous offre la possibilité de nous exprimer sans limites, et il ne faut pas gâcher cette chance. On peut rire de tous les sujets, mais il faut savoir s’adresser aux bonnes personnes, et choisir le bon contexte. Car, trop de fois, des personnes ont été offensées par des propos qui, pourtant, avaient des intentions humoristiques. Certains sujets sont difficiles à aborder et sont parfois mal interprétés.
« Notre liberté s’arrête là où commence celle des autres ». Néanmoins, certains propos ne se sont pas arrêtés et ont blessé d’autres personnes. Même si chaque sujet peut être traité avec humour, parfois les limites sont dépassées comme dans le cas de Dieudonné. L’humour est important dans n’importe quelle société mais il serait faux d’affirmer que l’on peut rire de tout sans aucune limite.
Sarah et Thaïs, 3e2
La liberté d’expression, qu’est-ce que la liberté d’expression ?
Voyez-vous, cette liberté est essentielle et se fonde dans notre société sur le principe que tout le monde, je dis bien tout le monde peut penser, écrire et dire ce qu’il veut sur n’importe quel sujet. Récemment, des barbares venus de pays où la guerre et la terreur règnent ont osé attaquer cette nécessité par la violence.
Devons-nous avoir peur et laisser ses hommes sans cœur nous arracher notre liberté ?
Non ! Nous devons nous lever et faire honneur à cette liberté. Nous devons nous lever et combattre pour défendre cette liberté. Il y a quelques siècles, la censure ne permettait pas aux hommes lettrés et cultivés de donner leurs points de vue, de critiquer ouvertement le monde et les sociétés. À cause de cette injustice, plusieurs chefs-d’œuvre ont été bannis comme Dom Juan de Molière, devenu, beaucoup plus tard, un classique renommé du théâtre. Comment peut-on ne pas laisser ces hommes libres et raisonnables s’exprimer ?
Devons-nous vivre dans l’ombre des grillages d’une cage qui renfermerait notre esprit de partage ? Les philosophes des Lumières au XVIIIe siècle ont été les premiers à défendre les libertés individuelles et collectives, notamment la liberté d’expression. Vous, vous qui êtes des citoyens humbles et éduqués, ne voudriez-vous pas pouvoir diffuser tout ce qui vous passe par l’esprit, vos jugements, vos désirs, vos croyances, vos opinions ? Grâce à cette liberté vous le pouvez et il faudrait donc en prendre soin et réussir à la conserver pour toujours !
Nous, vous et moi-même, avons la chance de vivre dans une société juste et civilisée mais tout le monde ne possède pas cette opportunité. Aujourd’hui encore, dans des pays dirigés par la dictature et par des ordres stricts, les hommes ne peuvent même pas s’exprimer librement.
Oui, je vous l’accorde, cela vous semble absurde et impossible mais pourtant il existe encore assez de fous sur cette planète pour interdire une liberté si belle.
Oui, elle est belle cette liberté, car sans elle nous ne pourrons pas voyager à travers les esprits de chacun et créer en nous une ouverture vers des mondes imaginaires qui nous emportent hors de notre société habituelle.
La liberté d’expression nous permet aussi de rire, de rire de tout. En effet, si l’on prend en exemple ce journal récemment devenu mondialement célèbre, Charlie Hebdo, celui-ci se moque constamment des politiques, de la société, des religions, des civilisations et de l’actualité de manière satirique et divertissante, car oui, avec cette liberté, nous pouvons rire de choses sérieuses. Cela nous apporte de la gaieté dans notre monde perturbé et déséquilibré.
Emma, 2de4
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