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Voici Noël qui arrive
par l’Atelier d’écriture
Cher journal,
Je m’appelle Nathan, j’ai 7 ans ½, et comme nous sommes en décembre, je vais te raconter mon dernier Noël.
J’ai battu tous les records : dix guirlandes en essayant d’étrangler ma sœur.
J’ai cassé : cinquante boules de Noël (vingt-cinq en essayant de les sortir du placard, vingt-cinq en faisant du tennis ; j’étais à court de chaussettes) et trois cadeaux en essayant d’accrocher l’étoile au sapin (c’est pas ma faute, y avait pas marqué « fragile » dessus !)
J’ai cramé le sapin en essayant d’allumer des pétards.
J’ai brûlé la dinde (j’adore jouer avec le minuteur !).
Et… le meilleur pour la fin :
J’ai cassé le sapin en porcelaine de Mamie (mais de toute manière ça sert à rien ces trucs, c’est pour ça qu’elle disait que c’était de collection).
C’était mon Noël ! Le Noël de tous les records (j’ai bien mérité tous mes cadeaux !).
Anaëlle et Noémie
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Salut truc Noël,
Tu te demandes bien pourquoi je t’appelle comme ça ! Déjà je te préviens, je veux pas de cadeaux, je te lance un avertissement ; ça fait trop longtemps que t’existes !
Tu m’énerves, t’es trop populaire ; si je cherche bien, on te laisse un beau sapin, depuis deux cents ans ! En plus la carotte pour tes ânes, çà sert à rien ! D’abord, j’aime pas les animaux ; on a qu’à les laisser … moi, ça m’est égal ! je suis pas comme ces idiots qui t’attendent avec impatience ! en plus, je suis même pas sûr que t’existes ! T’as un look très démodé ! un conseil habille-toi en gothique, et si t’as pas d’argent pour te l’offrir, t’as qu’à me le demander, je serai ravi de te rendre ce service !
Bon, je crois qu’on a compris. Pour moi, fais-toi silencieux, alors une dernière chose : change de planète !
PS Mais cette année, j’ai été plutôt sage alors si tu pouvais…
Tanguy Reltgen
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La légende du père Noël
Le jour de l’an
Naquit un enfant blanc
Possédant des yeux bleus
Qui évoquaient les cieux
Cet enfant parfait
Rêvait de milliers de jouets
Son père heureux
Le montra aux cieux
Espérant qu’un jour
Cet enfant à son tour
Donnerait du bonheur
Dans ce monde sans cœur
Cet enfant grandit
Sans le moindre souci
Aimant s’amuser
En toute liberté
Pendant que son père
Seul dans son chalet
Emballait des cadeaux
Pour les riches et les pauvres
Cependant en secret
Le garçon discret
Le regardait en cachette
Rêvait que bientôt cet immense manteau
Tel un bandeau ourlé d’hermine
Lui donnera bonne mine
Mais un jour pluvieux il trouva malheureux
Son père effondré
Parmi tous ses jouets
Il ne pouvait avoir tout fini
Dans le temps imparti
C’est alors que Noël
Lui donna un peu d’aide
Son père ne pouvait pas
Rendre heureux seul, tous les gens malheureux
Et le petit Noël
Décida alors de lui venir en aide
Souriant de toutes ses dents
En exécutant ce travail harassant
Et avant que son père ne puisse le complimenter
Tout était emballé
Il put donc faire sa tournée
Et distribuer ses jouets
Et une fois ce noël terminé
Le père Noël se sentit rassuré
A l’idée
Que son enfant puisse lui succéder
En distribuant du bonheur
Dans ce monde sans cœur…
Josépha Attal
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La neige de Noël
Je suis mort, je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, quand, à quelle heure… mais je suis mort…
Je me rappelle d’avant mais pas pendant. Maintenant, je tombe sur Paris.
Ça se passait vers seize heures, deux jours avant Noël. Mais ça n’a plus d’importance, peut-être que mon nouveau rasoir tant attendu a été donné à une œuvre caritative ; j’avais aussi demandé une paire de chaussettes, le nouveau Hugo Boss de la pub du boulevard Haussmann. De toute manière, à quoi bon maintenant ? je tombe sur Paris ; c’était il y a quelques semaines, j’allais chez Truffaut acheter une guirlande électrique pour le sapin et là, là, oui là, je ne sais plus, je me rappelle, oui ! Une voiture une Peugeot, je crois ou une Renault, tout est confus, une chute, la Seine, l’eau glacée, toute souffrance est finie, je suis mort.
Là, oui, là, je me rappelle, je suis mort, je me suis évaporé, je suis sur Paris, je me suis transformé, je tombe sur les toits, je suis un flocon et je tombe sur Paris.
Clara Bicheron
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