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Montenot, Jean / Descartes était-il cartésien ?
Article paru dans Lire n° 325, mai 2004
Descartes était-il cartésien ? Pour le sens commun, quelqu’un de cartésien est un esprit carré et de ce fait, croit-on, rompu au raisonnement mathématique, tranchant, parfois rigide, bref quelqu’un de décidé à qui il ne faut pas faire prendre d’obscures vessies pour de claires lanternes. Or, Descartes n’était pas vraiment cartésien en ce sens. Esprit fin et subtil, homme prudent et sensible, son nom évoque des souvenirs tournant en général autour de quelques mots-clés – toujours les mêmes – le doute, le cogito, l’ordre et la méthode, l’évidence et la certitude, la liberté et la résolution, les « animaux-machines », voire la « morale par provision » ou la « preuve ontologique de l’existence de Dieu ». Ce sont certes là les thèmes centraux de sa pensée, et la mémoire, même sélective, n’est pas toujours déformante. Encore faut-il la rafraîchir et préciser ce que ces mots recouvrent. Retrouver un peu le Descartes réel et sa pensée sous l’accumulation de clichés et de représentations attachés à son nom. D’abord, qui était Descartes ? Un philosophe, un mathématicien, un physicien, lit-on dans les encyclopédies. Mais encore... Impossible de séparer la pensée et la vie du philosophe, l’histoire de son esprit de sa biographie. Et pourtant, la vie de Descartes, celle de l’homme qui voulait trouver un fondement stable et assuré pour toutes les connaissances humaines, se dessine en contrepoint de cette intention, jalonnée de ruptures et de revirements.
Soldat et aventurier à vingt-deux ans, philosophe et savant à trente-trois
Descartes n’était pas seulement un philosophe et un savant de premier ordre, c’était d’abord un caractère. Voilà un jeune provincial de bonne famille, qui a de l’aisance et qui, bien que malingre et de santé fragile, sans doute aussi fasciné par les héros de romans, s’engage à vingt-deux ans, en 1618, dans les armées du prince de Nassau. En fait, il fuit la carrière d’avocat que son père projetait pour lui. Les effets de manche, la robe et la sécurité d’une charge, très peu pour lui ! Et puis, il veut voyager. Va donc pour l’armée. À l’époque, on s’engageait facilement et la guerre de Trente Ans, [1] qui battait son plein, offrait bien des opportunités pour un jeune homme voulant par lui-même « étudier dans le grand livre du monde » [2]. Et, s’il n’est pas sûr qu’il ait jamais combattu, il a pu satisfaire son penchant pour les mathématiques en devenant architecte militaire. Quoi qu’il en soit, c’est à cette période que sa vocation de philosophe lui est venue lors d’une nuit fameuse et agitée. Descartes est à Breda. Il vient de démissionner des armées du prince de Nassau, n’a pas encore rejoint celles du duc de Bavière et se demande le chemin qu’il suivra en cette vie. Dans la nuit du 10 au 11 novembre, s’étant couché en ayant décidé que l’amour de la vérité allait « dorénavant faire toute l’occupation de sa vie », [3] il fut tourmenté de pensées qui le fatiguèrent de telle sorte que « le feu lui prit au cerveau, et qu’il tomba dans une espèce d’enthousiasme qui le mit en état de recevoir des songes et des visions ». [4] Étrange paradoxe, le philosophe, considéré comme le père du rationalisme classique, découvre « les fondements de la science admirable » dans une nuit baroque peuplée de fantômes qui évoquent davantage Shakespeare que la raison classique. Que ressort-il de cette révélation dont on doit le récit à Baillet, son premier biographe, en 1691 ? L’idée essentielle de sa philosophie : faire l’unité de la science en universalisant la méthode des mathématiciens. Et, encore sous le coup de cette révélation, il s’engage à écrire le traité avant Pâques 1620 [5]. Il faudra bien davantage que ces quelques mois pour réaliser cette promesse faite à lui-même. Dix ans séparent la première rupture avec sa famille, avec son pays et avec le savoir livresque de ses maîtres du deuxième tournant de sa vie : la décision presque inverse de se fixer dans une retraite un peu sûre pour se consacrer à la réflexion philosophique et aux diverses sciences. De cette période intermédiaire, on ne sait pas grand-chose. C’est, au cœur de la vie de Descartes, une grande zone d’ombre : celle qui conduit du voyageur curieux, du mercenaire itinérant, de l’homme aux semelles de vent parcourant le vaste monde (entendons plus modestement l’Europe centrale et du Nord) à l’homme mûr qui n’aura de cesse de chercher une retraite pour mettre au net sa philosophie et en exploiter les bénéfices pratiques dans les diverses sciences.
« Un fils assez ridicule pour se faire relier en veau »
En fait, ce n’est qu’en 1637, à l’âge de quarante et un an, que Descartes publie, sans nom d’auteur, le Discours de la méthode, ouvrage écrit pour « sonder le gué ». [6] Une prudence qu’explique la condamnation de Galilée en 1633 et qui l’a conduit à renoncer à livrer au public toute sa philosophie d’un seul coup, aversion aussi et surtout pour le bruit qui risquerait de faire écran à l’essentiel : ce qui compte, ce ne sont pas les résultats, mais la manière dont ils ont été établis, la méthode suivie. Alors, a-t-on affaire à un traité de la méthode ? Non pas. Descartes se contente de donner un échantillon de la philosophie nouvelle. Le Discours de la méthode est un patchwork comprenant son curriculum vitae, le récit de sa vie « comme en un tableau. » [7] et l’énumération de quelques-uns des résultats auxquels il est, lui, parvenu. C’est en fait une sorte d’échantillon. Le texte, prudent, est aussi un manifeste pour la science – on y trouve même un appel de fonds (déjà) pour la poursuite de ses recherches scientifiques. [8] La philosophie complète, ce sera pour plus tard, les Méditations métaphysiques (1641) en fourniront le socle et les Principes de la philosophie (1644) seront le manuel d’enseignement de la nouvelle pensée.
Le père de Descartes, mécontent de la tournure de la carrière de son fils, aurait déclaré à l’occasion de la parution du Discours qu’il avait « un fils assez ridicule pour se faire relier en veau ». Cet avis n’est guère partagé par ses contemporains qui voient très tôt en Descartes un homme dont l’avis compte, un esprit de premier ordre. Mais ces commencements de notoriété gênent Descartes qui n’aura de cesse de chercher un havre de paix à l’abri des importuns. « Je n’aime [pas] la gloire par excès, ou même si j’ose le dire, [je la hais] en ce que je la juge contraire au repos ». [9] C’est pourquoi il choisit de s’expatrier en Hollande, en 1628. Il y restera vingt ans. D’abord à Amsterdam, puisque personne là-bas, excepté lui, n’exerce une autre activité que la « marchandise », entendons le commerce, et qu’il pense pouvoir y « demeurer toute [sa] vie sans y être jamais vu de personne ». [10] De fait, il ne devait quitter ses diverses retraites bataves qu’à la demande d’une reine, la fameuse Christine de Suède, qui lui réclamait des cours de philosophie tôt le matin. Baillet soutient que cette obligation de se lever matin dans la froidure de l’hiver scandinave lui aurait été fatale et aurait fini par avoir raison de la santé d’un homme de cinquante-quatre ans qui avait entrepris de son vivant de prolonger sa vie en révolutionnant la médecine. L’unité de cette vie finalement peu banale est à chercher dans une philosophie traversée et portée par une exigence moderne : ne jamais, en matière de connaissance, s’en remettre à la tradition reçue et faire un bon usage de sa faculté de juger.
Une certaine idée de la science
Une chose est d’avoir la vue d’ensemble de l’édifice que l’on veut bâtir, autre chose est de le bâtir. Or, si Descartes savait à vingt-quatre ans ce qu’il voulait faire (rien moins que constituer un système des sciences en faisant fi de tout ce qui avait été imaginé et enseigné jusqu’alors), la difficulté de mener à bien cette « incroyable ambition » l’a conduit à reformuler plus tard son entreprise à peine plus modestement : « Jamais mon dessein ne s’est étendu plus avant que de tâcher à réformer mes propres pensées, et de bâtir dans un fonds qui est tout à moi ». [11] Convaincu qu’il faut enlever les masques dont les sciences sont recouvertes et les faire apparaître « dans toute leur beauté », [12] il n’a eu de cesse de travailler au chantier ouvert dans l’année 1620. Vantardise d’un esprit orgueilleux ? Non. Confiance dans la capacité de l’esprit humain, peu à peu affranchi du joug des autorités, à atteindre le vrai... pourvu qu’il se donne la peine de suivre quelques règles. Ces règles, [13] ce sont celles de la fameuse « méthode ». Quelles sont-elles ? La règle de l’évidence, d’abord, implique de n’accepter comme vrai que ce qui est clair et distinct. La règle de l’analyse invite, face à un problème, quel qu’il soit, à le « diviser en autant de parcelles qu’il se pourra ». Puis, la règle de l’ordre ne choquera personne de sensé en stipulant qu’il faut toujours partir des notions les plus simples pour aller, par degrés, vers les plus compliquées. La règle du dénombrement (ou règle de la synthèse), enfin, conclut l’exposé en demandant de bien veiller à l’exactitude des énumérations. Pas de quoi s’émouvoir : la notoriété philosophique de Descartes tiendrait à ces injonctions si communes et si faciles qu’elles semblent aller de soi. Léon Brunschvicg, qui s’y connaissait, a pu écrire avec bonheur que ces lignes étaient les « plus populaires et les plus secrètes de la langue française ». [14] En fait, Descartes joue fin. Il s’avance masqué quand il dépeint sa méthode, il le fait en clair-obscur. On ne saura jamais si ces règles sont la simplification à l’extrême d’un exposé plus long qu’il gardait par-devers lui [15] ou celles d’un traité de la méthode à venir que, de guerre lasse, il n’a jamais pu écrire. D’ailleurs, il faut peut-être penser que ces règles ne sont pas la méthode cartésienne, qui, présente partout, n’est en fait visible nulle part. Alors pourquoi ces règles ? Quelles fonctions ont-elles ? Non pas d’enseigner la méthode, mais bien plutôt de dire ce que l’on doit faire pour parvenir à la maîtriser et à l’exercer.
L’évidence et l’attention
L’essentiel de la méthode tient en fait dans la première règle, celle de l’évidence. Descartes l’a maintes fois répété : c’est la pratique des mathématiques qui l’a accoutumé à ne considérer comme vrai que ce qu’il pouvait concevoir clairement et distinctement. L’intellect humain possède, selon lui, deux outils pour cela : [16] l’intuition, saisie directe du vrai d’un seul regard de l’esprit qui fait que chacun peut voir qu’il existe, qu’il pense, qu’un triangle se termine par trois lignes, etc., et la déduction par laquelle on saisit la vérité d’un enchaînement de deux propositions. Avec cela, tout est possible pourvu que l’on fasse attention. L’évidence cartésienne n’est donc pas de celles qui sautent aux yeux des hommes pressés. Rien de plus antimoderne que l’apologie cartésienne de l’attention, que son héritier Malebranche qualifiera « de prière de l’esprit ». L’attention est contention, tension, effort. L’évidence cartésienne ne résulte pas de la contemplation passive d’un donné, mais elle est de part en part un acte, une opération de l’esprit, qui produit de son propre fonds l’idée claire et distincte.
La pierre d’angle : le cogito
Si la méthode vient des mathématiques, on n’a pas tort de suspecter que Descartes veut mathématiser le savoir. Mais, là encore, il faut faire attention, si l’arithmétique et la géométrie sont des « fruits spontanés de la raison » : [17] il ne faut pas confondre l’arbre et ses fruits et réduire la philosophie aux opérations du mathématicien. La méthode, c’est-à-dire le scrupule de l’évidence et l’attention au jugement, si féconde en mathématique, doit pouvoir servir à mûrir d’autres fruits. Il suffit de l’étendre à toute autre sorte de problèmes, et Descartes ne se prive pas de l’appliquer à ceux qui concernent les intérêts essentiels de la raison humaine : les problèmes fondamentaux de la métaphysique. C’est là qu’on rencontre l’autre trait essentiel de la méthode cartésienne : l’ordre. Descartes, en vérité, n’a pas inventé le cogito, le fameux « Je pense, donc je suis » auquel on résume d’ordinaire sa philosophie. D’autres auteurs ont avant lui, comme saint Augustin, formulé ce genre de proposition. Descartes est le premier à l’avoir dit, non « à l’aventure » [18] comme une vérité isolée rencontrée au détour d’une méditation, mais en en faisant la pierre d’angle de toute une construction, le premier maillon d’une chaîne ordonnée de propositions. À partir de ce principe, Descartes enchaîne, dans les Méditations métaphysiques, selon l’ordre des raisons qui, en l’espèce, est l’ordre de la recherche ou de la découverte, toute une série d’assertions fondamentales qui feront l’essentiel de sa métaphysique. Du cogito, il déduira, d’évidences en évidences, l’existence de Dieu, que les choses que l’on conçoit clairement et distinctement sont toutes vraies, la distinction réelle de l’âme et du corps... Bref, il réglera son compte à la métaphysique en lui assignant une fois pour toutes sa tâche : assurer la connaissance de tout ce que l’esprit humain peut connaître et en finir définitivement avec les fumées de l’École qui nourrissaient le scepticisme ambiant de sa jeunesse.
L’expérience du vrai
Donc, tout part du cogito, première vérité. Mais cette vérité ne se donne pas au lecteur des Méditations comme ça. Elle se mérite. Il faudra que lecteur de Descartes, refasse l’exercice, au moins « une fois en sa vie » pour lui-même. Un peu comme en mathématiques, on ne peut pas dire qu’on a résolu un problème en apprenant les résultats sans refaire les étapes de la démonstration. Il faut jouer le jeu : suivre Descartes et s’astreindre à l’exercice du doute méthodique. C’est le travail laborieux de la Première Méditation : se défaire de tous ses préjugés et de toutes ses connaissances, afin de voir « s’il n’y a rien au monde de certain ». L’instrument destructeur, le doute, est particulièrement corrosif. Rien n’y résiste : les vérités les plus simples, les plus claires et les plus distinctes, celles de l’arithmétique et de la géométrie passeront aussi à l’as. Autrement dit, elles seront déclarées fausses dans la mesure où il est possible d’imaginer qu’elles le soient. Pour rendre le doute radical au point de faire tomber (provisoirement) les vérités de la mathématique sous le coup du doute volontaire, Descartes imagine un malin génie qui emploierait toute son industrie à tromper en rendant souverainement inattentif à l’évidence celui qui compte ou qui produit quelque démonstration élémentaire de géométrie. Mais, s’il est capable de faire cela, tout rusé qu’il est, le malin génie ne peut faire qu’on déclare fausse la vérité inébranlable du cogito : chaque fois qu’on la prononce ou qu’on la conçoit en son esprit, la proposition « je suis, j’existe » est nécessairement vraie. Car, s’il y a un trompeur, c’est bien qu’il y a un trompé. La vérité obtenue de haute lutte en engendre d’autres aussi solides, selon Descartes, que la première, et le cartésien doit toujours se référer à cette expérience du vrai pour juger de ses autres découvertes.
Sa voix parle-t-elle encore ?
S’il n’est pas douteux que l’auteur du Discours de la méthode demeure l’un des plus grands prosateurs de la langue française, que reste-t-il de sa philosophie aujourd’hui ? La physique cartésienne est depuis longtemps dépassée. Plus personne, depuis Kant au moins, ne s’aventure au jeu consistant à démontrer par la pure raison l’existence de Dieu. Si la théorie des animaux-machines a aidé la science du vivant à se débarrasser de nombre d’idées qui faisaient obstacle à son développement, elle trouve encore une actualité dans les débats contemporains sur l’intelligence artificielle et les neurosciences. [19] Si le cogito a gardé de sa prestance, il le doit au fait qu’il est devenu le pont aux ânes quasi rituel des classes de philosophie. Plus personne, après que Husserl l’a tenté une dernière fois, n’entreprendra de refonder tout seul la science sur une philosophie qui repose sur le principe de l’évidence et le souci d’entreprendre « d’ajuster toutes choses au niveau de la raison ». [20] Il revient à Descartes d’avoir le plus nettement posé le trait fondamental de la science moderne qui met la mathématique au principe de tout savoir. Il demeure aussi, pour une époque tout occupée à la « marchandise » et à la rumeur en boucle des médias, l’exemple de la confiance dans le jugement individuel nourrie de l’exigence d’aller voir les choses par soi-même car on ne peut « faire voir ce qui est au fond d’un cabinet à des gens qui ne veulent pas entrer dedans pour le regarder ». [21] Sa philosophie s’adresse à nous comme un appel au bon sens, c’est-à-dire au bon usage de cette faculté de distinguer le vrai d’avec le faux, ce qui n’a pas quand même pas grand-chose à voir avec le jugement bonasse des braves gens.
Rappel biographique :
1596 : Naissance à La Haye (aujourd’hui Descartes) en Indre-et-Loire.
1606-1616 : Etudes chez les Jésuites à La Flèche. Rencontre Mersenne. Licence de droit.
1618 : S’engage dans les armées du prince de Nassau.
1628 : Règles pour la direction de l’esprit. S’installe en Hollande.
1637 : Discours de la méthode.
1641 : Méditations métaphysiques.
1647 : Rencontre Blaise Pascal.
1649 : Traité des passions de l’âme. S’installe en Suède à la demande de la reine Christine.
1650 : Meurt d’une pneumonie à Stockholm.
[1] La guerre ne s’achèvera qu’en 1648 avec la paix de Westphalie. Descartes a sans doute rencontré davantage de soldats que de combats.
[2] René Descartes, Discours de la méthode, première partie, Vrin VI, p. 10.
[3] Œuvres de Descartes, X, Vrin, p. 180.
[4] Œuvres de Descartes, X, Vrin, p. 181.
[5] Descartes, Cogitationes privatæ. Pensées pour moi-même, Vrin.
[6] Descartes, Lettre à un inconnu du 27 avril 1637 (?), dans Œuvres de Descartes, I, Vrin, p. 370.
[7] Descartes, Discours de la méthode, seconde partie, Vrin, p. 4.
[8] Descartes, Discours de la méthode, seconde partie, Vrin, p. 73.
[9] Descartes, Discours de la méthode, seconde partie, Vrin, p. 74.
[10] Descartes, Lettre à Guez de Balzac du 5 mai 1631, dans Œuvres de Descartes, I, Vrin, p. 203.
[11] Descartes, Discours de la méthode, seconde partie, Vrin, p. 15.
[12] Descartes, Cogitationes privatæ
[13] Descartes, Discours de la méthode, seconde partie.
[14] Léon Brunschvicg, Descartes, Le Rieder, 1937, p. 22.
[15] Peut-être l’opuscule de 1628, retrouvé au XIXe siècle et intitulé Règles pour la direction de l’esprit, inachevé, qui compte déjà vingt et une règles.
[16] Descartes, Règles pour la direction de l’esprit, Règle III.
[17] Descartes, Règles pour la direction de l’esprit, Règle IV.
[18] Pascal, De l’esprit géométrique, dans Pensées et opuscules, éd. L. Brunschvicg, Hachette, p. 193.
[19] Antonio Damasio, L’erreur de Descartes, Odile Jacob.
[20] Descartes, Discours de la méthode, seconde partie, Vrin, p. 14.
[21] Descartes, Lettre à Mersenne du 21 janvier 1641, dans Œuvres de Descartes, III, Vrin, p. 285.
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