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Article du 20 juin 2016, publié par PO (modifié le 17 juin 2016 et consulté 164 fois). Logo : L’ornithorynque, planche extraite de The mammals of Australia de John Gould, 1861

Quelques textes des élèves de la 6e3, classe de Mme Pascale Duault, année 2015/16.

L’ornithorynque

Avec l’ornithorynque, Dame Nature nous a fait une sacrée plaisanterie. Cet étrange animal semble avoir emprunté chaque morceau de son corps à un autre animal : au canard, il a emprunté son bec, au cygne ses pattes, au rat ses griffes, à la loutre sa fourrure et au castor sa queue. Sans doute honteux d’avoir tant volé aux autres, il se cache au fond d’un terrier et ne vit qu’en Australie.

Cet animal est tellement incroyable que quand il fut découvert à la fin du XVIIIe siècle, les scientifiques pensèrent qu’il s’agissait d’un canular. Quelqu’un aurait collé un bec de canard sur le corps d’un castor. Mais le canular n’était pas celui qu’on croyait : c’était bien la nature qui en était l’auteur.

Cet animal est tellement incroyable, qu’il est le seul mammifère à donner naissance à ses petits dans des œufs. Mais qui peut rêver d’une omelette d’ornithorynque ?

Les Australiens, qui ont le sens de l’humour, ont décoré leurs pièces de 20 cents d’un dessin d’ornithorynque. Avec tous les efforts qu’il fait pour être original, il aurait peut-être mérité une pièce plus importante. Mais la pièce d’un dollar était déjà prise par le kangourou…

Henri de Lagrange Chancel


Le Lion

Je m’approche de lui, il dort. Il me sent et il se réveille. Je le fixe ; il me fixe. Il me demande en rugissant de partir mais je reste. Mon ami derrière moi s’inquiète mais je lui dis :
— Il ne me fera rien de mal !
— Comment en es-tu sûr ?
— Je le sens.
Le lion tourne en rond et commence à s’énerver, alors il essaye de me donner des coups de pattes et il recommence à rugir. Mais je m’approche de lui encore plus et je rugis si fort qu’il est surpris et il s’immobilise. Nous restons face à face et des personnes se mettent à nous regarder. Nous restons ainsi de longues heures. Le lion commence à renifler et à chercher quelque chose jusqu’au moment où l’on rentre dans sa cage et qu’on lui apporte à manger et que le ZOO ferme.

Léo Rucker-Reyes


Le renard

Il s’en va gambadant dans les bois, recherchant sa nouvelle proie.
Est-ce l’oie, est-ce le corbeau ou est-ce la cigogne ?
Nul ne le sait.
En attendant il se désaltère... à la fontaine. Son museau se souvient encore de son dîner avec la cigogne et il a toujours sur l’estomac le fromage qu’il a volé au corbeau.
C’est décidé : ce sera donc l’oie.
Quand il arrive vers l’enclos des oies, il voit un mâle, une femelle et cinq oisons. Il se lèche les babines et avance sur la pointe des pattes.
L’un des deux parents s’enfuit alors que l’autre reste pour protéger ses petits.
Vous n’aurez pas de « mâle » à deviner qui part comme un lâche…
Le renard se régale et pense : « Un vrai festin d’oies ! »

Mélanie Champseix


Une fête en été

Voici que les premiers invités arrivent d’un pas lent,
Pendant que le soleil disparaît derrière les collines.
Les lampions s’illuminent comme une armée de vers luisants.
Les invités se pressent autour du buffet comme les abeilles butinent.

Les musiciens s’installent et commencent à jouer.
Le chant des cigales laisse place à une mélodie entraînante,
Qui fait danser les plus jeunes des invités
Pendant que leurs parents restés à table chantent.

Au loin, le clocher d’une église sonne onze coups.
Les invités, joyeux, s’amusent à en perdre la tête,
La musique, le vin et les danses les rendent presque fous.
Le ciel étoilé est comme le plafond sans fin de cette fête.

Henri de Lagrange Chancel


Un soir d’été

J’entends les enfants ricanant
J’entends les insectes par ci par là
J’écoute les fourmis s’invitant à la fête
Voici l’été, venez le fêter
Je sens les fleurs s’ouvrant à moi
Je sens l’odeur de la joie
Je sens le gazon frais
Voici l’été, venez le fêter
Je vois tous les verts du plus clair au plus foncé
Je vois les couleurs éclatantes de l’été
Je vois le blanc, le jaune, le rose et le rouge des fleurs
Voici l’été, venez le fêter
Je touche les fleurs sauf la rose qui ne le veut pas
Je touche la pelouse douce et rafraichissante
Je touche l’écorce rugueuse et libre
Voici l’été, venez le fêter

Léo Rucker-Reyes


Souvenirs d’un soir d’été

Voici venu le mois de juin
L’été est enfin arrivé
Avec ses belles soirées sans fin
Et ses journées ensoleillées

Voici la rose, voici le lys
Qui parfument nos jardins avec délice
Voici les papillons qui ravissent nos yeux
Voici les oiseaux et leurs chants si mélodieux

Voici les enfants, filles et garçons
Qui savourent tous les fruits de saison
Se roulent dans l’herbe si douce
Au pied des arbres dans la mousse

Au milieu des fleurs de toutes les couleurs
Ils peignent des lanternes avec ardeur
Cette jolie nuit où tout luit
Restera gravée dans leur cœur

Mélanie Champseix

École alsacienne - établissement privé laïc sous contrat d'association avec l'État

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