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Fablons !

Textes écrits par les 6e2 (2008/09)

Article du 26 juin 2009, publié par PO (modifié le 27 juin 2009 et consulté 957 fois).

LES FABLES : POUR OU CONTRE ?

Comment défendre les merveilleuses fables de La Fontaine ? Ces textes sont avant tout poétiques et envoûtants. Ces fables, si complexes soient-elles, sont en fait très simples. Elles mettent en scène des animaux. Elles ravissent ainsi les amateurs d’animaux, les enfants et les adultes qui sont restés des enfants. Elles plaisent à tout le monde.

Voici les textes écrits par les 6ème 2 à la suite de la séquence Fables…

Pascale Duault

_________________________

La cigogne qui se veut faire aussi petite que le moineau

Une cigogne lassée qu’on la dévisage

Remplie de rage

Alla pour se calmer

Dans un lac se désaltérer.

Elle rencontra un moineau

Qui buvait de l’eau.

D’abord, ils ne se parlèrent pas

Puis, c’est la cigogne qui fit le premier pas.

Elle réfléchit

Puis dit :

« Mon cher, comme vous le remarquez

De la chance vous avez

Car vous pouvez agir à votre aise

Sans que personne ne vous déplaise

En vous regardant

Et en vous dévisageant.

– Ma chère cigogne, si vous m’aimez tant et m’enviez

Vous n’avez qu’à m’imiter

Et vous aurez

Ce que vous voulez. »

La cigogne, sous le conseil du moineau, se mit à diminuer

Et à se contorsionner.

Elle se contorsionna tellement qu’elle n’arriva plus à respirer.

Le moineau la vit s’étouffer.

Il ne faut donc ni se surestimer,

Ni se sous-estimer.

Il faut se contenter de ce que l’on est.

Jeanne Trinquier

***

La Grenouille et la Cigogne

Une verte grenouille, grasse et dodue

Se promenait en sautillant sur une pente ardue.

Au détour d’un rivage, elle aperçut,

Une sublime cigogne au bec pointu.

Le grand oiseau exhibait un magnifique plumage,

Rendant ses semblables folles de rage.

La grenouille éblouie par tant de charme

Approcha l’élégant échassier qui brandissait comme arme

Ses ailes déployées d’un air hospitalier.

Ce qui n’était pas ruse pour attirer

Le faible batracien

Solitaire et sans lien.

Notre majestueuse cigogne fit en réalité

Qu’une rapide bouchée

De l’innocent animal

Qui en réalité ne pensait pas à mal.

Il ne faut pas se fier

Aux apparences généreuses et

Flatteuses, mais chercher à

Connaître de plus près la

L’inconnu.

Eva Boyer

***

L’Aigle et la Cigogne

Une cigogne partant vers les pays chauds

rencontra un aigle affamé.

Il la rejoignit aussitôt

et se mit à lui parler :

que faites vous là ?

À ces mots, la cigogne sursauta

et lui répondit : je suis égarée,

je cherche la mer Egée.

Je comptais m’y rendre aussi mentit l’animal.

La cigogne le suivit.

Ils n’arrivèrent pas à leur but final

car jamais il ne faut suivre un étranger.

Félicie Levinton

***

L’Éléphant et la cigogne

Un éléphant buvait une eau très peu polluée,

Quand une souris qui se baignait,

Dans la trompe de l’éléphant se prit.

Quelques mois auparavant,

Une cigogne se fit renvoyer d’où elle venait,

Alors qu’elle venait mendier, quelques poissons pour subsister,

Par cet éléphant odieux, qui lui avait dit méchamment :

« Il fallait prévoir que la sécheresse viendrait,

Et non pas te pavaner, du matin au Soleil couchant,

Devant cet astre étincelant. »

Donc, revenons au présent,

Avec cet odieux éléphant,

Ayant un habitant dans sa trompe.

La cigogne passa,

L’éléphant lui demanda

Si elle pouvait retirer, grâce à son bec,

Cet intrus de sa trompe.

La cigogne accepta,

Mais en échange,

L’éléphant lui fournirait,

Des poissons tous les dimanches !

Cette fable montre bien,

Qu’il ne faut pas abandonner,

Les personnes ayant un problème à leur sort,

Mais plutôt les aider, comme la cigogne l’avait fait.

Gabriel Munch

***

L’Enfant, la cigogne et le trésor

Autre fois, un enfant dans un livre avait lu

Qu’un trésor l’attendait sur un îlot perdu.

Il en rêvait la nuit et le jour sans arrêt,

Par quel moyen s’y rendre, hélas, il ne savait.

Une cigogne, un soir, sur son toit se posa.

A minuit, doucement, par l’échelle il grimpa.

« Pourrais-tu m’emmener sur une île lointaine ?

– Mon cher enfant, nous le pourrons j’en suis certaine. »

Au dessus de la mer, ils volèrent longtemps.

Au bout de quatre jours l’enfant dit : « Descends ! »

L’oiseau posa son passager sur un rocher.

Sa carte dans les mains, il se mit à chercher.

Au bout de quelques temps, il vit une caverne.

Il s’y aventura muni de sa lanterne.

Il découvrit enterré là, un coffre en bois,

Cachant un parchemin qu’il prit entre ses doigts.

En déchiffrant péniblement le manuscrit,

Il comprit qu’il devait s’en retourner chez lui.

L’enfant comprit qu’il devait s’en retourner chez lui.

L’enfant et la cigogne refirent la traversée de la mer ;

Puis, la cigogne dit : « Nous voilà sur notre terre ».

L’enfant courut très vite creuser dans son jardin,

Et trouva un trésor digne d’Aladin.

Ainsi, l’enfant apprit dans sa propre demeure :

Chacun de nous a un vrai trésor dans son cœur.

Sophie Leroy

***

La Cigogne et l’homme

Une cigogne vit un homme

Qui allait travailler

Dans une moissonneuse batteuse de deux tonnes

Sous un temps ensoleillé

L’homme allait aux champs

Il était de bonne humeur

La cigogne le rattrapa en quelques temps

Et commença cette horreur :

Avec satisfaction

Elle mangea du blé

Pui commença la discussion

Avec le citoyen énervé :

« – Ma foi, mon bon Monsieur

Votre blé est très goûteux

Et c’est pour cela que je me suis permise

D’en goûter un peu ici

– Vous n’avez pas le droit

De manger mon blé

Et cette fois

C’en est assez ! »

L’homme attacha la cigogne et pour lui enlever la vie

Lui roula dessus

Ceci produit un court circuit

Et l’engin explosa

L’homme étant dans la machine

Cela lui broya l’échine

Et c’est pour ça qu’il mourut

Toute personne confrontant un être vivant à un grand malheur

Se voit retourner cette horreur

Et va avec son âme

Rejoindre le monde des infâmes.

Hadad Coulibaly

***

La Cigogne et la souris

Alors qu’elle se promenait,

Une cigogne vit une souris se faufiler.

Elle était si petite

Que la cigogne fut séduite.

Elle la questionna sur sa taille

Avant qu’elle ne s’en aille :

« Est – ce un état de la nature,

Ou cela dépend – il de la nourriture ? »

La réponse était bien claire,

C’était bien sûr la première.

La Cigogne comprit qu’elle devait accepter

De rester grande et grosse comme elle était.

Marin Quéré

***

La Cigogne et le ballon

Une cigogne qui jouait au rugby

Fit un pari,

Avec le ballon,

Pendant la transformation,

D’arriver la plus vite,

Aux poteaux :

« Il faut juste que je vous imite »

Dit la cigogne pressée de faire aussi vite que la moto

Lorsque l’arbitre siffla,

La cigogne déploya,

Ses belles ailes,

Et se laissa porter dans le ciel.

Voyant qu’elle avait de l’avance,

Elle prit de l’aisance :

Car elle ne voyait pas le ballon

Qui tel un bourdon

Faisait un détour

En guise de tour.

A la cigogne qui le vit au dernier moment

Et fit ses derniers efforts pour gagner

Mais malheureusement

Le ballon, aux poteaux l’attendait.

Ce n’est pas toujours le plus beau et le plus grand qui est le plus intelligent.

D’Après Axel Auriant-Blot, 21ème siècle après J-C.

***

La Cigogne et le coucou

Il advint d’une cigogne qui volait

Et halte paisible cherchait

Qu’elle surprit un coucou endormi

Qui lui dit :

« Madame la Cigogne,

Qui vous permet de me déranger sans vergogne

Et de troubler mon tranquille sommeil ? »

« Monsieur du Coucou, que l’on ne croie pas

Que je veuille de mon action outrager votre Soleil,

Je passais par là au hasard,

Mais me laisserez-vous une place

Dans votre vaste palace ? »

A ces mots, le Coucou, beau comme un tsar,

Qui avait volé le logis,

Se rengorgea et dit :

« Que mon hospitalité vous soit agréable

Et que les Astres vous soient favorables. »

Sur ce, en voulant s’écarter,

Le Coucou dégringola et se cassa le cou.

Le mensonge sera toujours puni d’une façon ou d’une autre, qu’on le veuille ou non.

Arthur Pierrey

***

La Cigogne et le moineau

La Cigogne, ayant volé

Tout l’été

Se trouva fort dépourvue

Quand la bise fut venue.

Elle avait oublié d’aller en Afrique pour l’hiver !

Elle alla pleurer allègrement

Chez le Moineau son voisin,

Le priant de l’héberger

Dans son petit nid douillet,

Jusqu’au printemps prochain.

« Je sous le revaudrais, lui dit-elle,

Avant l’hiver prochain, foi d’animal,

Intérêt et principal ».

Le moineau n’est pas prêteur

C’est là son moindre défaut

« Que faisiez-vous au temps chaud

Chère Cigogne malheureuse ?

– Nuit et jour, je volais tranquillement,

Au milieu de la campagne.

– Vous voliez, j’en suis fort aise,

Eh bien, gelez maintenant. »

Anaëlle Fitussi

***

La Cigogne et le pélican

Sur le bord d’un étang, pêchait une Cigogne,

Fouillant avec entrain de son long bec pointu

La vase des eaux vertes où jouaient des tortues,

Amassant dix poissons happés par sa besogne.

Un maigre Pélican s’approcha et lui dit :

– Grande Dame au long bec, vous semblez bien ravie !

Avez-vous attrapé des poissons en ces eaux ?

– Oh oui, répondit-elle, de fort bons et très gros !

– Est-il vrai qu’ils sont frais, bien croquants, sans défaut ?

– Goûtez-les, je vous prie, si vous n’en croyez mot !

Le Galant en prit un et bientôt plus de six,

Avalant goulûment, il finit tous les dix !

Puis, criant simplement "Au revoir chère amie "

Il glissa sur l’étang le ventre bien rempli.

Ainsi les plus malins prennent le bien d’autrui,

Manœuvrant et usant d’habiles tromperies.

Sachons mieux discerner les viles menteries

Et déjouer aussi toutes les fourberies !

Aurélia Marula

***

La Cigogne et le scarabée

Une cigogne se prélassait

Tout au creux d’un clocher.

Elle avait préparé un lit douillé

Pour sa couvée de nouveau né.

Non loin de là,

Un scarabée se pare de ces plus beaux atours

Pour aller folâtrer dans les herbes alentours.

Il enlève sa carapace,

Et mit à la place,

Son manteau de velours écarlate

Assortit à son nœud pap’.

Se dirigeant vers la ville,

Il aperçut la cigogne,

Se refaisant une beauté

Devant son miroir étoilé.

Il grimpe au sommet du clocher

Et arrive devant elle tout essoufflé.

« Madame … ne vous envolez point. »

Le regardant de haut, la cigogne répliqua :

« Vous n’êtes pas fait pour moi.

prenez au moins les fleurs que je vous ai cueillies,

Cela sera un souvenir de moi. »

Et il s’enfuit en pleurant.

La cigogne, indifférente à son chagrin,

se dit en le voyant partir et sans savoir où elle allait :

« Quel impudent ! Ne sait-il pas qu’une fière cigogne

Ne peut s’allier à un ridicule scarabée ? »

A ces mots, la cigogne se cogna la tête

Contre les ailes d’un moulin qui tournait,

Et mourut.

Rien ne sert d’être fière

Devant un plus petit que soi.

Nikita Guedj

***

Le chat et la cigogne

Une cigogne errant sur une plage

Croisa un chat au beau pelage.

‘ Mon bon Monsieur ’, dit la cigogne catastrophée,

‘ Je livre les bébés, mais ne sais point voler ! ’

Le chat fort étonné par la question posée,

Se mit à réfléchir et eu une belle idée :

‘ Même si je n’ai point d’ailes

Je peux vous conseiller,

Il vous suffit ma belle

De boire de l’eau salée ’.

Comme avait dit le chat elle but de l’eau de mer,

Et victorieusement se souleva de terre

‘ Merci, merci !’-‘ Je vous en prie ’

‘ Il en allait de ma survie ! ’

Alors le chat dut avouer :

‘ Je n’ai fait que vous rassurer,

Car vous saviez déjà voler,

Il vous suffisait d’essayer ’.

Plutôt que de se lamenter

À la moindre difficulté,

Autant essayer pour réussir

Ce que l’on veut tant obtenir.

Madelaine Thomson

***

Le Lion et la cigogne

Une cigogne était assise

Sur une gigantesque valise

Dans la gare d’Avignon

Devant un marchant de bonbons.

Tandis qu’elle essayait d’ouvrir

Cette gigantesque valise

Un lion en furie

Apparut et dit :

« Que fais- tu sur ma valise, va-t’en tout de suite, espèce de cerise ! »

« Pourquoi bougerais-je, quand on laisse une énorme valise

Remplie de surprises

Il faut bien se douter que quelqu’un s’y installerait »

Répondit la cigogne.

Le lion furieusement

Attrapa la cigogne par ses ossements

Et, la jeta dans la valise

Pour la fermer à double reprise.

Voilà ce que c’est, de faire sa maligne

Devant quelqu’un qui a mauvaise mine !

La cigogne s’étouffa

Et le lion s’en fit un bon repas.

Céline Girard

***

La Cigogne et l’écureuil

La cigogne ayant fait des provisions,

Dut partir toute une saison

Alors, elle confia sa nourriture

A son ami l’écureuil.

Celui-lui dit : - Que m’apportes-tu ?

– Toutes mes provisions

Les fruits de la passion !

– Et pourquoi me les donnes-tu ?

– Je dois partir à la saison nouvelle

Et je veux que tu me les conserves !

– Tu peux me faire confiance !

Répondit l’écureuil, cachant bien son jeu.

La cigogne partit pour toute une saison,

Pendant ce temps, l’écureuil

Mangea toutes ses provisions.

Préférant penser simplement

Qu’elle ne les méritait pas !

Après avoir fini ses affaires,

La cigogne revint voir l’écureuil.

Mais point d’écureuil et plus de fruits !

Elle comprit mais un peu tard

Que confiance, on ne peut pas toujours avoir.

Aurélie Caron

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